Témoignage de Capitaine GASTON Roger
Capitaine GASTON Roger :
Je choisis le maquis
GUERRE d’ALGÈRIE Nice – Février 1995
extrait
L’histoire, que les plus humbles comme les plus grands écrivent chaque jour, a besoin du témoignage de tous. C’est le devoir de chacun d’écrire ce qu’il fit, ce qu’il vit au cours de ces années terribles qui arrachèrent à la Patrie l’honneur par lambeaux et son héritage par morceaux. Ainsi moi-même, GASTON Roger, ex-capitaine d’infanterie, né le 27 octobre 1920 à Paris 9e, engagé volontaire en 1938, évadé de guerre, Résistant-maquisard, titulaire de douze titres de guerre, ex-officier de la Légion d’Honneur, en toute objectivité, sans complexe de culpabilité devant mes concitoyens, je rassemble ces quelques feuillets afin qu’ils conservent mon témoignage pour que, demain, sous la pression de milliers d’autres semblables, soit revue et corrigée la relation officielle des événements depuis 1958. J’avoue avoir perdu beaucoup des illusions qui me conduisirent de Norvège à l’Algérie par l’Indochine et d’autres propriétés de Papa. Je crains d’avoir fait une des dernières retraites de l’homme libre. Sans doute, les générations futures, caporalisées, collectivisées, « nationalisées », acquerront une seconde nature qu’elles subiront jusqu’à ce qu’une troisième habitude leur soit à son tour imposée par les circonstances.
la zone d’action du COMMANDO DE CHASSE KIMONO 4
L’insigne de cdo-kimono4 qui a opéré dans la région de Tamelaht.
Ahnif : Le programme des 100 locaux compromis
Le projet de réalisation des 100 locaux professionnels, affecté il y a plus de trois années à la commune d’Ahnif, dans la daïra de M’Chedallah, n’est toujours pas lancé.
L’assiette de terrain devant recevoir ce projet, tant attendu par la population de la région, notamment les nombreux jeunes chômeurs, a pourtant été choisie par la commission de la daira de M’Chedallah. Il s’agit d’une parcelle appartenant à l’APC, située à mi-chemin entre le chef-lieu communal et le village Doba, avons-nous appris auprès d’un élu local. Un endroit jugé par les futurs occupants de ces locaux, du moins ceux que nous avons interrogés, incommode pour l’exercice des activités commerciales, en raison de son isolement et son éloignement des zones urbaines. Du côté des responsables communaux, la raison avancée quant au choix de ce terrain est le manque, voire l’absence totale d’autre alternative, vu le déficit foncier qui frappe la commune, une contrainte qui constitue un véritable casse-tête pour les élus locaux.
Un aléa qui entrave le lancement ou l’inscription de nombreux projets. Par ailleurs, le projet de réalisation d’un CEM au village Ighrem, à cinq kilomètres du centre urbain, inscrit il y a plus d’une année, n’est toujours pas lancé, et cela pour le même problème de l’inexistence d’un terrain d’assiette. Il importe de souligner que les 20 locaux commerciaux précédemment réalisés par la commune, près de l’endroit choisi pour l’implantation des nouveaux locaux professionnels, sont laissés à l’abandon, et leur état se dégrade chaque jour d’avantage sans que personne n’intervienne pour limiter les dégâts.
Par Nadia Hamani
Ighrem: Les commerçants des produits d’artisanat déménagent
- La poterie quitte Ahnif
Le hic est que ces malheureux artisans ont quitté leur localité à cause de l’ouverture du tronçon de l’autoroute qui relie Lakhdaria à Bouira, évitant non seulement la contrée de Kadiria, mais aussi l’ancienne RN5, axe sur lequel jalonnaient de nombreux commerçants activant dans le secteur de l’artisanat… Quelques années plus tard, le même phénomène s’est reproduit au niveau de la localité d’Ighrem avec l’ouverture du dernier tronçon de l’autoroute qui relie Bouira vers l’Est du pays.
L’ouverture du tronçon autoroutier Est/Ouest qui a traversé la wilaya de Bouira sur une distance de 101 km dont une grande partie est achevée, voire en exploitation sur une distance d’au-moins 90 kilomètres, a été sans aucun doute un grand acquis. Par son biais, de vastes horizons de développement, voire d’investissements, s’ouvrent à la wilaya. Mais les gains ne se résument pas à ces points positifs, du moins pour le moment, car certaines régions commencent à en subir les premiers méfaits de cet acquis, en particulier sur le plan économique et commercial. L’exemple le plus frappant à signaler au niveau de la localité d’Ighrem, relevant de la commune d’Ahnif est la ruée de commerçants qui activaient dans l’artisanat, à l’image de l’habit traditionnel, de la poterie… Ainsi, depuis deux années, pas moins d’une vingtaine d’artisans ont investi au niveau de cette localité des sommes considérables.
Certains d’entre eux, avaient construit en dur dans l’optique de se sédentariser, vu qu’ils avaient quitté leurs localités, faute de clients et de méventes de leurs produits, en particulier les commerçants venus de Kadiria, Aomar-gare… Le hic est que ces malheureux artisans ont quitté leur localité à cause de l’ouverture du tronçon de l’autoroute qui relie Lakhdaria à Bouira, évitant non seulement la contrée de Kadiria, mais aussi l’ancienne RN5, axe sur lequel jalonnaient de nombreux commerçants activant dans le secteur de l’artisanat…
Quelques années plus tard, le même phénomène s’est reproduit au niveau de la localité d’Ighrem avec l’ouverture du dernier tronçon de l’autoroute qui relie Bouira vers l’Est du pays. Ainsi, ce sont les usagers de pas moins de 20 wilayas de l’Est qui, d’un seul coup cessent de fréquenter l’ancienne route. Par voie de conséquence, c’est un manque immense en clientèle qui fut enregistré. « Avant, c’est au minimum quatre ou cinq clients par jour que nous recevons, qui pour acheter une jarre, l’autre un service à café en belle poterie. Sinon, c’est une jolie robe kabyle… Maintenant, ce chiffre est le maximum de notre activité, même si actuellement nous ne sommes pas assez nombreux à activer au niveau de la localité », a voulu signaler un de ces commerçants rencontrés aux abords de la RN5. La seule solution qui se présentait devant ces « nomades » était de reprendre une autre activité. Aux dernières nouvelles, ils se seraient dirigés vers les localités nord de la rentrée de Bouira et de la localité de Aïn Turck, où les sites s’y prêteraient mieux à leur activité.
Mais additivement à ceci, les conséquences touchent aussi les commerces au bord de la RN 5 au niveau des différentes communes, à l’image d’El Esnam, Bechloul, Adjiba et enfin celle d’Ahnif… le constat est amer avec une chute brusque du rythme d’activité nous avons constaté les parkings vides des commerces, à l’image des cafés, restaurants, motels et diverses autres activités commerciales.
« Auparavant, on travaillait beaucoup avec les passagers, soit voyageurs dans des taxis ou des bus, maintenant tous le monde est pressé. Le choix porte toujours sur l’emprunt de l’autoroute plutôt que la RN5″, a affirmé un gérant d’un restaurant qui reste dans la méditation, de changer d’activité ou de chercher un autre endroit pour continuer à exercer son commerce. Toutefois, ces produits d’artisanat proposés à la vente ne sont pas tous des produits du terroir, bon nombre d’articles proviennent de Tunisie et même de… Chine !!
Cependant, de nombreuses années durant, ces revendeurs se sont constitués une clientèle assez fidèle, composée en majorité d’automobilistes empruntant ce réseau routier. « Les fêtes de l’Aïd, les fins d’années et autres rituels nous permettaient de réaliser un chiffre d’affaire non négligeable, sans compter les voyageurs se rendant à l’aéroport quotidiennement et qui passaient dans nos boutiques pour acheter des souvenirs du pays », déplore un marchand de souvenirs originaire de Kallous.
En fin de compte, l’autoroute n’a pas fait que des heureux !
F. K.
الجزائريون يحبون الموت
الجزائريون يحبون الموت
هل يكره الجزائريون الحياة إلى هذه الدرجة. ما حدث في تيزي وزو يجعلنا نجيب بنعم. وما حدث هذه الأيام الأخيرة في تيزي وزو كفيل أن يجعل المسؤولين على المستوى المحلي و المسؤولين على المستوى الوطني في حالة طوارئ قصوى. فقد نقلت عدد من الجرائد خبر ينذر بحالة من اليأس بلغت أقصى مستوياتها. الخبر هو انتحار 12 شخصا بولاية تيزي وزو خلال أسبوع واحد أي بما يعادل انتحار شخصين كل يوم. افرحونان في قرية بوعدل، ثم شيخ تجاوز الستين سنة في بلدية أث يوسف بدائرة بوغني و انتحار شاب في الثلاثين سنة في بوغني ثم فتاة بقرية اشرعون ببلدية ماكودة، وقبلها انتحار بتيزي راشد وانتحار بتيزي وزو وغيرها ليصل عدد المنتحرين في ظرف أسبوع واحد 12 حالة. الكارثة أن هذا العدد كاد أن يكون أكثر لو لم تفشل خمس محاولات انتحار.الظاهرة تمس الشباب و الشيوخ و الرجال و النساء و أحيانا حتى الأطفال.
و السؤال البسيط المعقد جدا: لماذا يختار كل هؤلاء الموت الإرادي؟ سؤال من الواجب أن يجيب عليه المسؤولون في تيزي وزو و في مناطق أخرى تعرف نفس الظاهرة. و من غير الممكن أن يبقى وزير الصحة و وزير العمل و وزير التضامن يتفرج على ما يحدث. و ما يحدث خطير بكل المقاييس لأنه كما ارتكبنا الخطأ الفادح المتمثل في ابتذال الموت سنوات الإرهاب سنرتكب نفس الخطأ و يتحول الانتحار إلى عمل عادي مبتذل يجعل الصغار يقلدون الكبار.
إذن من الضروري العمل على الإجابة على هذا السؤال البسيط المعقد جدا: لماذا يختار كل هؤلاء الموت الإرادي؟ و في معرفة السبب أو الأسباب نستطيع أن نوقف النزيف.
le kabyle est notre langue
EPSP d’Ahnif…Un siège trop exigu
EPSP d’AhnifUn siège trop exigu
L’établissement public de la santé de proximité de M’chedallah crée en mai 2007 et opérationnel depuis janvier 2008, dont la circonscription couvre 2 daïras (M’chedallah et une partie de Bechloul) fonctionne avec la tête à Chorfa et l’esprit à… Ahnif. Sur tous les documents administratifs et ordonnances de ce service est apposé l’entête EPSP Ahnif, alors que le siège de la direction se trouve à Chorfa, occupant une aile de la polyclinique de cette localité qui s’avère très exiguë pour cette direction qui comprend plusieurs services ainsi qu’un volumineux programme d’activités.
En effet, l’EPSP d’Ahnif compte dans sa circonscription pas moins de 26 unités de soins, 4 polycliniques, 4 unités de dépistage sanitaire (UDS), réparties à travers les lycées Ben Badis à M’chedallah, les deux lycées de Chorfa et Aghbalou et le CEM Amrouche-Mouloud à M’chedallah et enfin 7 bureaux d’hygiène communaux (BHC) répartis à travers la daïra de M’chedallah. A quoi obéit ce choix d’Ahnif pour l’implantation du siège de la direction de l’EPSP avant même qu’un terrain d’assiette devant recevoir cette administration ne soit dégagé ? Un choix stratégique ou politique ? Selon des sources bien au fait de ce dossier, aucune solution n’est trouvée à cette curieuse histoire d’implantation du siège de la direction, deux années après sa création, elle occupe toujours provisoirement une partie de la polyclinique de Chorfa, un provisoire qui risque de s’étaler sur plusieurs années encore. Cet organisme appelé à gérer un secteur hautement névralgique par ces temps de pandémie de toutes sortes, qui font planer des risques réels sur la santé publique, ne doit-il pas bénéficier de plus d’égard ? C’est un cas sur lequel doivent se pencher les pouvoirs publics et pour lequel, ils doivent accorder une priorité absolue eu égard à la situation sanitaire alarmante qui y règne à travers le territoire national et au rôle hautement stratégique de ce secteur au sein de la population ; un secteur qui ne doit souffrir d’aucune contrainte pour mener à bien sa noble et délicate mission pour l’application stricte de son programme d’action, dont n’importe quelle défaillance, aurait des répercussions négatives sur la santé publique. D’autant plus que la responsable en charge de la gestion de l’EPSP Ahnif, le docteur Khedis dont les compétences ne sont plus à démontrer, une responsable qui doit être solidairement épaulée par les pouvoirs publics pour gagner la rude bataille qu’elle mène pour l’amélioration des prestations de service, ne serait-ce que par une dotation suffisante en moyens, à commencer par un siège de direction adéquat pour une stabilité bénéfique.
Oulaid Soualah
Six stations-service à réaliser
Six stations-service à réaliser
Six stations-service verront leur réalisation lancée en 2010, sur l’itinéraire de l’autoroute Est-Ouest traversant la wilaya de Bouira, parallèlement à plusieurs projets de routes qui relieront, entre autres, les wilayas de Béjaïa et Tizi Ouzou à l’autoroute Est-Ouest, respectivement via Ahnif (Bouira) et Djebahia et Draâ El Mizan, a-t-on appris du directeur des travaux publics. Le même responsable fait état également d’un programme de modernisation de 25 km de routes nationales et la réalisation de quatre nouvelles annexes de DTP au niveau des daïras, en plus d’un nombre de maisons cantonnières et autres projets de désenclavement.
élections sénatoriales à Bouira
Le candidat du FLN remporte les élections sénatoriales
Le président de l’APW de Bouira, M. Gaci Abdelkader (FLN) a remporté les élections sénatoriales au niveau de Bouira et décroche à cet effet le siège au Sénat. Après le décompte des voies exprimées, celui-ci a obtenu 135 voix, suivi du candidat du RND M. Sbaihi, P/APC de Kadiria, avec 105 voix puis d’un autre candidat du FLN, M. Nouri, qui a pu réunir 97 voix des suffrages exprimés. Mais il est utile de faire un retour sur cette échéance relative au renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation, dont le déroulement a connu plusieurs bouleversements au sein de certaines formations politiques.
Les 383 élus APC et 39 membres de l’APW ont été appelés, dans la journée de mardi dernier, à choisir, parmi cinq candidats, le remplaçant du sénateur du RND au niveau du Conseil de la nation, dans le cadre du renouvellement partiel de la chambre haute. Les candidats en lice sont M. Mechedou, candidat et élu FNA au niveau de l’APC d’Ahnif, M. Sbaïhi, candidat RND et maire de la commune de Kadiria, M. Hamouche, candidat indépendant à l’APW de Bouira sous la bannière FNA, vient ensuite le FLN qui se présente dans une situation qualifiée par les observateurs de la scène politique de rocambolesque, car les élus FLN sont contraints de choisir entre l’actuel P/APW de Bouira, Gaci Abdelkader, mandaté et agréé par le secrétaire général du FLN et Nouri Mohamed, mouhafedh FLN à Bouira et maire de la commune de Aïn Bessam et non moins vainqueur des élection primaires organisées par l’ex-parti unique début décembre pour départager les différents concurrents de cette formation. Si les partisans du premier se disent respecter la décision de leur direction, ceux du second, même s’ils ne s’affichent pas ouvertement, ils se suffisent du contenu des bulletins de vote, où le mouhafedh est inscrit comme candidat officiel du FLN alors que le
P/APW l’est comme candidat indépendant. Un véritable casse-tête qui risque de creuser, un peu plus, le fossé qui existe entre les représentants et élus de ce
parti et dont les antécédents remontent à l’année 2004. Il y a lieu de préciser que la composition des grands électeurs pour les différents partis représentés au niveau des assemblées élues s’établit comme suit : FLN 125 élus, le RND 125, le FNA et le RCD 43 chacun, le FFS 65 et le MSP 19 élus. Dans la matinée de mardi dernier, nous avons appris que, par discipline partisane, les élus du parti d’Ouyahia avaient tous voté entre 8 h et 10 h, alors que ceux du FFS, qui a décidé de boycotter cette échéance, furent conviés à Alger dans le cadre d’un séminaire des élus organisé par le parti d’Aït Ahmed. Durant toute la journée de mardi, les allées et venues des différents élus étaient incessantes au siège de l’APW et les discussions entre électeurs étaient orientées vers les chances qu’ont les uns et les autres candidats en lice de décrocher un siège au Sénat et représenter ainsi la wilaya. A quelques heures du dépouillement des voix,
l’ensemble des élus était rassemblée près du siège de la wilaya, tandis que cette ambiance électorale n’a guère eu d’intérêt pour les citoyens, pour la simple raison qu’en ces derniers jours de l’année 2009 les préoccupations des citoyens de la ville de Bouira étaient tout autres. En tout état de cause, il y a lieu de dire que les questionnements quant à l’issue de ce suffrage et les prédictions que la présence de deux candidats FLN allaient profiter au candidat RND, se sont avérées de simples débats destinés à animer la scène politique locale.
Nacer Haniche
in la tribune