Bienvenue sur Ahnif & Tamelaht

BOUIRA : Les citoyens d’Ahnif ferment le siège de l’APC et bloquent la RN 5

usine.jpg

l’usine de plâtre médical

  Pour protester contre l’implantation de l’usine de plâtre médical hors de leur commune alors que le gisement se trouve sur leur territoire, des dizaines de citoyens de la commune d’Ahnif ont procédé, hier, aux environs de midi et pendant trois heures, à la fermeture de l’APC ainsi que de
la RN 5. 

D’après un représentant du comité citoyen de cette commune, le problème qui a été soulevé depuis plus d’une année et qui est connu par les autorités de la wilaya est simple. Le gisement de plâtre de très haute valeur commerciale et qui est confié à l’entreprise Cosider, en partenariat avec une entreprise allemande, devait être implanté dans le territoire de la commune d’Ahnif, c’est-à-dire dans la même commune où existe le gisement. Depuis que le projet d’exploitation de ce gisement a été mis en avant, les citoyens de cette commune située à 40 km à l’est de Bouira, refusent que les villages situés à la périphérie directe de ce gisement reçoivent uniquement la pollution et la poussière. Ils insistent à ce que, si exploitation il y avait, celle-ci devrait se faire sur le territoire de la commune. Dans leur philosophie, les villageois savent que l’implantation d’une usine de grande envergure près de ce gisement, les désenclaverait définitivement. En novembre dernier, les mêmes villageois avaient proposé à ce qu’un expert du cadastre sorte sur le terrain pour faire le bornage des deux communes d’Ahnif et El-Adjiba et savoir officiellement de laquelle des deux communes dépend le terrain d’implantation de l’usine. Car, il faut savoir que Cosider avait choisi un terrain qui est administrativement parlant la propriété de l’APC d’El-Adjiba alors que les citoyens d’Ahnif disent qu’historiquement, ce terrain relève de leur commune. Deux mois sont passés sans que les choses soient clarifiées. Ce samedi, las d’attendre, les citoyens se sont d’abord déplacés vers le site pour arrêter les travaux, mais il n’y avait personne. C’est alors qu’ils se sont rabattus sur le siège de l’APC et la RN 5 pour attirer l’attention des pouvoirs publics. Après trois heures de fermeture, les citoyens qui n’ont été ni contactés par les autorités de wilaya, ni inquiétés par les forces de l’ordre, ont décampé. Ils comptent renouveler l’opération jusqu’à ce que les responsables daignent les écouter. 

Le Soir d’Algerie 

12 octobre, 2006 à 12:01 | Commentaires (0) | Permalien


A Ahnif, un terrain a été trouvé

algerieleft.jpg

100 locaux commerciaux pour chaque commune

 

Dans le cadre de l’application du programme quinquennal du Président de
la République qui a pour objectif la réalisation de 100 locaux commerciaux pour chaque commune du pays, la daïra de M’chedallah, à travers ses Assemblées communales, s’applique déjà avec une bonne volonté afin de réaliser 600 locaux commerciaux à l’avantage des six communes qu’elle comporte. C’est-à-dire, Ahnif, Saharidj, Cheurfa, Ath Mansour, Aghbalou et M’chedallah. La première tranche entamée est composée de 370 locaux à accomplir. Seulement, le handicap qui est la difficulté de disposer des assiettes foncières comme biens communaux, s’est posé pesamment. Comme c’est le cas dans la commune d’Aghbalou où le terrain proposé pour contenir la construction de 50 locaux s’avère être une propriété des services des forêts. Ces derniers ont été instruits dans l’intention de céder la parcelle à la commune, et à ce jour, la situation reste pendante. Un autre cas à citer et qui est celui de la commune de Saharidj qui, faute de terrain disponible pour lancer la construction de 72 locaux, la mairie s’est démenée longuement pour trouver enfin une solution. Il s’agit de l’exploitation de l’ancien siège commercial rural de la localité. De cette façon, les travaux ont démarré malgré un certain retard accumulé. Dans la commune d’Ahnif, un terrain a été trouvé bien que limité, pour la réalisation première de 50 locaux, sauf qu’il existe une possibilité d’exploiter le terrain en hauteur. Quant à la commune d’Ath Mansour, l’APC a décidé de récupérer un terrain qui a servi de passage routier anciennement et qui ne l’est plus pour réaliser 50 locaux à ce niveau. Pour ce qui est de la commune de M’chedallah, il est attendu la réfection de l’ancien siège de
la Protection civile pour y construire aux lieu et place 60 locaux commerciaux. Si un retard s’avère persistant pour la réalisation de ces locaux commerciaux pour des raisons techniques et foncières, en revanche 103 autres locaux seront achevés ce mois-ci. Il est utile de préciser que la daïra de M’chedallah est considérée comme l’une des plus grandes de la wilaya de Bouira et qui a entrepris de concrétiser le projet de réalisation des locaux commerciaux au profit des jeunes chômeurs. De même que la wilaya de Bouira a bénéficié dans ce cadre d’une tranche de 2 575 locaux à réaliser pour une enveloppe financière accordée, de l’ordre de 750 millions de dinars. La wilaya de Bouira compte 45 communes. 

 

Farid Haddouche 

Source le Jour d’Algérie 

 

 

11 septembre, 2006 à 12:10 | Commentaires (0) | Permalien


Décès de Salah Saâdaoui

5.jpg

Un grand artiste tire sa révérence

L’artiste polyvalent Salah Saâdaoui s’est éteint dans un hôpital parisien à l’âge de 69 ans des suites d’une longue maladie. Il part en laissant derrière lui un riche répertoire en arabe dialectal et en tamazight, sa langue maternelle.Salah Saâdaoui, très connu au sein de l’émigration, demeure presque méconnu dans son pays. A vrai dire, Salah Saâdaoui est un peu le dernier des Mohicans de la chanson de Houzia». Il est de la même trempe que Dahmane El Harrachi ou Akli Yahiatène. D’ailleurs, il nous a raconté un jour qu’il avait failli perdre la vie au même endroit où Dahmane El Harrachi a eu son accident qui lui a coûté la vie. Une étonnante coïncidence !Salah Saâdaoui possède un riche répertoire de chansons dont les thèmes sont divers. Il possède aussi plusieurs sketches audio avec Cheikh Noureddine et Kaci Tizi Ouzou. Salah, pour ceux qui ne le connaissent pas, était issu d’une famille d’artistes. Frère de Hamou, comédien professionnel et marionnettiste, il a fait partie de l’équipe artistique du FLN durant la guerre de Libération. Sa mère était poétesse et Salah en a hérité le don de la poésie. Salah a abordé plusieurs sujets, du social au comique, tels que Yechrak yitij yuli ouas, Thadhaoua thafath afmaden irkouli, Koul oumek youfa el venas ou meskar ou melili. Il a aussi abordé la situation des émigrés maghrébins et leurs problèmes. En parlant de leur exil et de leur aliénation par les jeux de hasard et autres machines à sous, il dira : «Loqmar oulkas lâareb âabdinhoum yanas», allusion à ceux qui occupent leurs heures de repos dans les bistros, en s’adonnant à la boisson et au poker, y laissant le plus souvent leurs maigres salaires… Il a aussi chanté l’aliénation des jeunes issus de l’émigration : «Kocain nefanefa ili chemha yeomen latelt el khali la habib la ouali yamchi âaryan blafard».A vrai dire, toutes les K7 de Salah, dont le nombre est indéterminé, sont pratiquement en vente chez certains disquaires. Les médias ne l’ont jamais abordé de son vivant, même quand il était sur son lit d’hôpital. Enfin, c’est le sort de pas mal de grands artistes de talent qui meurent en exil. Une de ses chansons anciennes disait ceci : «A rebi ketch del qaoui âajled sedouaoui tharouihth bezaf ath dhâa thakhlaqdhid dhahouaoui arayiou del meroui anchoïade ourn qatâa mathhazridh ouléma aloui almouth akhir nan dharma oula coulas dhasadhmâa». Enfin Salah Saâdaoui allait même enregistrer Mohamed prend ta valise de Kateb Yacine en K7 audio en 1984. L’enregistrement a été effectué au Théâtre de Bel Abbès avec les comédiens. Malheureusement, le projet n’a pas vu le jour et les bandes sont toujours chez lui.Salah, de son vivant, a essayé par tous les moyens de transmettre son message par la chanson ou le sketch. Il possédait une boutique à Stalingrad où il vendait des K7 et des instruments de musique. Lui-même jouait sur scène de la derbouka, tout en chantant. Puis il a appris à jouer du luth tardivement.De toutes les façons, Salah a aidé la majorité des artistes en difficulté sur le plan artistique et matériel.

La Nouvelle République: 15/5/05

H. M. Kahina

 

15 mai, 2005 à 12:26 | Commentaires (0) | Permalien


1...1314151617