Ahnif pendant la guerre 54/62//Première partie
Première partie
Avertissement :
Notre site vous livre les témoignages des soldats qui ont vécu la guerre d’Algérie dans notre région tel quels. Notre appréciation quant à l’authenticité de ces propos n’a aucune importance, c’est la mission des historiens. Le permier témoignages nous vient de la part de l’adjudant-chef, Jean-Marie Buquet (Chasseurs en Kabylie) Avec le 22ème Bataillon de Chasseurs Alpins de Nice.
Extrait
Départ de Bouïra à 1 h 30, débarquement à Maillot – Gare, et progression à pied en direction de Tamziabt, dans l’ordre : 2ème Compagnie, C.C.A.S., 4ème Compagnie, I/50ème R.A.. Passage à Tamziabt et reconnaissance du village par la 2ème Compagnie à 5 H 50. Mise en place sur les positions de départ pour 7 H 45 : 2ème Compagnie sur les cotes 6I5 et 667, 4ème sur 640, P.C. et C.C.A.S. sur 568, I/50ème R.A. à la cote 5I4. Les chars du I/I9ème R.C.C. patrouillent entre 5I4 et 675. En cours de matinée, les compagnies ratissent le terrain compris entre le Djebel Tasfaith, l’Oued Tigrine et l’Azerou Ourilles en particulier le ravin de l’Acif Ourilles, sans incidents.Le sous groupement retrouve, vers I9 h 30, ses véhicules à Tamziabt, où il est rejoint par le 8ème R.C.P., qui opérait dans la zone la plus excentrique.
Ahnif pendant la guerre 54/62// Dix-huitième partie
Dix-huitième partie
Extrait
Le F.L.N. se permettait, le 28 mai I958, d’attaquer, aux portes de Tikjda, le convoi de la 2ème Compagnie, et alignait dans cette embuscade deux Katibas, dont une du Failek de choc de
la Willaya. En cette fin d’année I959, la partie est gagnée sur le plan militaire. L’A.L.N. d’Algérie, asphyxiée par la fermeture des frontières Est et Ouest, est véritablement coupée de ses bases extérieures et de ses sources de ravitaillement. La destruction des unités régulières des willayas s’est poursuivie, au rythme des grandes opérations du Plan Challe. Les trois grosses compagnies du Faïlek de choc de la Willaya 3, décimées au cours d’engagements successifs, sont maintenant réduites à trois sections, aguerries, certes, et toujours bien armées, mais dorénavant incapables de mener une action d’envergure. Au cours de la seule année I959, les effectifs de la Willaya 3 ont baissé de 50 %. Cinquante quatre pour cent des cadres de la Willaya ont disparu; quatre mille sept cents rebelles sont morts ou prisonniers. Deux mille armes ont été saisies, dont quarante quatre armes collectives.
La Katiba 322 est devenue le commando régional 322, fort de trente à quarante moujahidines, doté, suivant les possibilités de ravitaillement en munitions, d’un ou deux fusils-mitrailleurs. Les autres ont été enterrés. De plus en plus, les mitraillettes et les fusils de guerre, orgueil des moujahidines, sont remplacés par des fusils de chasse, récupérés sur les mousseblines des O.P.A. locales.
La wilaya III dans la guerre
La bleuite, le plan Challe et la crise de 1963
Dans le lexique de la Révolution algérienne, le terme wilaya renvoie à un découpage territorial opéré pour les besoins de l’organisation politico-administrative et militaire du FLN.
Hérité de la période antérieure du MTLD où il signifiait une circonscription au sein de l’organisation du parti, le terme est consacré aujourd’hui comme l’unité supérieure dans le découpage administratif en substitution à ce qui s’appelait auparavant le département. L’intérêt de cette ouverture à une quelconque narration ou discours sur les wilayas dans la guerre réside dans l’impératif majeur de faire le départ entre l’étymologie sèche et froide des mots des dictionnaires et la sémantique qui nous permet l’accès à l’immense richesse polysémique des signes. Je ressens aujourd’hui comme un rabaissement trivial, l’équivoque récupération du terme historique pour son application à un schéma administratif avec l’arrière-pensée de capter dans l’imaginaire du peuple la charge affective du signe. Car dans la saisie langagière des repères et des symboles historiques, le terme wilaya est l’un des rares à côté de celui de « moudjahid » à avoir été adopté spontanément par simple translittération et sans susciter l’image d’un quelconque barbarisme. Cette naturalité émerge comme l’expression de réalités qui s’imposaient par leur ipséité même, réalités ethniques, démographiques, géographiques qui formaient le substrat d’une possible insurrection générale dans les conditions socio-historiques de 1954.
Maquis de Kabylie : l’ultime bataille
Tamalaht est devenue un refuge
En quittant la commune d’Ahnif, à travers des chemins qui montent vers les sept villages de Tamalaht, il n’est pas difficile de remarquer sur les visages des villageois cette inquiétude qu’avaient tous les Algériens durant le milieu des années 90, quand le terrorisme tuait matin et soir…
Ils savent que des terroristes du GSPC, guidés par le groupe El Houda rodent dans les environs. Depuis que les autres groupes sont traqués par les services de sécurité, la vaste région de Tamalaht est devenue un refuge. Pas pour longtemps. Les villageois remarquent aussi l’acheminement d’un dispositif de guerre et des opérations de ratissage qui ne s’arrêtent pas. Dans la montagne Adrar Segane, les hommes de l’ANP ont investi des casemates et les caches des terroristes. Ici, deux terroristes ont été découverts morts, probablement blessés dans les ratissages. Mais une fois sur les lieux, on sait, presque instinctivement, que «la grosse» opération n’a pas encore commencé… A 18 jours de la fin du délai donné aux groupes terroristes de déposer les armes et «de rentrer chez eux», la forêt montagneuse de Tamalaht donne le visage de la région où pourrait être livrée très prochainement la dernière bataille contre les terroristes.
Salah Saadaoui
Salah Saadaoui
Célébrité de la chanson algérienne de Paris où il s’est établi en 1954, Salah Saadaoui s’est discrètement éteint le 10 mai 2005 à l’âge de 69 ans. Né en Kabylie, il grandit à Alger où il rencontre notamment Amraoui Missoum qu’il retrouvera en France où Salah Saadaoui fera toute sa carrière dans les cafés chantants de l’immigration algérienne. Auteur, compositeur, interprète et comédien à ses heures, il a longtemps géré l’un de ces restaurants où il a accueilli les premiers pas de Takfarinas ou de Rabah Asma et où trônaient les « Scopitones », ces fameux juke-box qui diffusaient l’ancêtre des vidéo clips et comptaient à leur catalogue plusieurs productions de l’artiste comme Mel Ghorba barkani, El Qmar oul Kas ou encore Ana Achqi fe Zine. Après en avoir produit sous son label Saadaoui Phone, il tenait un commerce de disques dans le 18è arrondissement de Paris et vivait retiré de la scène. Il est notamment réapparu en janvier 2002, au Festival Sons d’hiver de Vitry-sur-Seine, à la faveur du concert « Les Tontons du bled », aux côtés de Kamel Hamadi, Akli Yahiatene, Sghir Boutaïba, Amar El Achab et Louiza. Salah Saadaoui qui chantait en arabe et en kabyle (Ya Aami Slimane), laisse un grand nombre d’enregistrements.
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Les Chinois à Ahnif
Les Chinois à Ahnif
Les Chinois ont construit un campement dans la commune de Ahnif, située à 40 km à l’est de Bouira. Ce campement fait office de station d’enrobé. Ils ont pour mission de réaliser un tronçon autoroutier d’une cinquantaine de kilomètres reliant la ville d’El Adjiba à El Mehir, commune relevant de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, indique notre source. La compagnie chinoise s’emploie à se doter de moyens logistiques pour entamer incessamment le projet autoroutier dont elle est chargée. A Passala, situé à 5 km à l’est de Ath Mansour, une autre station d’enrobé est prévue. Les Chinois sont connus, pour rappel, pour leur main-d’œuvre à bon marché et leur potentialité à travailler jusqu’à 14 heures par jour. De quoi faire grincer des dents la main-d’œuvre locale, qui estime avoir droit à l’emploi en premier plan
Nostalgie des anciens
Hommage à Sadaoui Salah
Tamellaht (Ahnif)
Sadaoui Salah est de retour depuis quelques jours parmi les siens à Imellahen, dans la région d’Ahnif. Pour rappel, l’auteur de “Yemma hezmili serouali” est ravi à la chanson “chaâbi”, le 9 mai 2005. Depuis, l’idée de rendre un hommage à la dimension de l’artiste a germé dans la tête des Imellahen.
Huit mois après sa disparition et à l’initiative de quelques jeunes de Tamellaht, un tournoi de football, auquel ont pris part quasiment l’ensemble des villages de la région, est organisé pour rendre hommage au chanteur.
Avec peu de moyens mais beaucoup de cœur, ces jeunes qui ont l’âge des petits-fils de l’artiste, ont tenu à dire leur reconnaissance et s’incliner respectueusement devant le parcours exceptionnel de Sadaoui Salah. Le tournoi du chanteur prendra fin vendredi prochain. Bakiri Kaci, Dahmani, Saïdouni, Mohand et tous les autres jeunes ne comptent pas en rester là. Ils espèrent revenir avec un plus grand hommage qu’ils réitéreront tous les 9 mai.
Cap sur l’aménagement de pistes
la piste reliant le village de Tixraï au CW 11
Il s’agit de la piste reliant le village de Tixraï au CW 11 sur une distance de 3 km, celle d’Ighil n’Ath Rayou sur une distance de 1,5 km et enfin celle menant à Ameziav sur 2,5 km.
Au moins trois pistes sont prévues pour être aménagées au cours de l’année en cours au niveau de la commune d’Ahnif, en plus d’autres prévisions projetées dans un proche futur, apprend-on de sources proches de l’APC. Il s’agit de la piste reliant le village de Tixraï au CW 11 sur une distance de 3 km, celle d’Ighil n’Ath Rayou sur une distance de 1,5 km et enfin celle menant à Ameziav sur 2,5 km. Cela arrive à point nommé, vu que les localités concernées sont situées dans des zones enclavées et leurs habitants éprouvent des difficultés énormes afin de joindre les grandes artères routières ainsi que le chef-lieu de la commune situé sur la RN 05.
Ces projets sont accordés dans le cadre des PCD 2007, et leur réalisation est prévue dans les tous prochains mois. Cependant, un autre problème mérite d’être posé qui a trait au désenclavement de la municipalité. Il s’agit là du passage de l’Autoroute Est-Ouest qui la traverse sur toute sa longueur, mais sans qu’un échangeur n’y soit prévu. C’est dire qu’avec cette façon de gérer, la commune d’Ahnif est privée des avantages que peut procurer cette infrastructure routière grandiose.
Ainsi, faut-il penser à y réaliser un échangeur pour permettre à cette commune de sortir de son isolement et lui ouvrir des grandes portes dans la perspective d’un développement durable pour une localité qui regorge de potentialités d’investissement considérables.
L. K
Des habitants d’Ahnif (Bouira) bloquent la RN5
Protestant contre l’implantation d’une usine de gypse
Des citoyens en colère ont paralysé, hier dans la matinée, la circulation sur la RN5 à la hauteur d’Ahnif, à 40 km à l’est de Bouira.
A l’aide de pneus enflammés, de pierres et d’obstacles divers, ils ont bloqué la route en signe de protestation contre la décision d’implanter l’usine de gypse, matière extraite dans la commune d’Ahnif, à Adjiba, une commune limitrophe. Des responsables de la commune ont réussi à se faire entendre des manifestants en leur expliquant qu’ils ne pourraient rien changer à ce qui a déjà été décidé en haut lieu avec le promoteur du projet en question. Celui-ci, en raison de contraintes techniques, a choisi la commune de Adjiba pour la localisation de l’usine et du siège social de l’entreprise de préférence à Ahnif où se trouve le gisement de gypse. Le conflit autour de ce projet a éclaté en 2002 entre les deux communes limitrophes, débouchant sur le blocage pur et simple de ce projet. L’invocation du voisinage de la RN5, de la voie ferrée et des conditions sécuritaires ayant fait pencher la balance du côté de Adjiba pour l’implantation de l’usine n’a pas convaincu la population d’Ahnif qui a exigé que l’entreprise soit installée tout entière sur son sol. Par ailleurs, le procès de 8 manifestants d’Ath Mansour, dont le délégué du comité citoyen de cette commune, qui exigeaient en 2005 le départ du chargé de la commune, comparaîtront aujourd’hui au tribunal de Bouira sous l’inculpation de trouble à l’ordre et attroupement sur la voie publique.
Ali D.