Bienvenue sur Ahnif & Tamelaht

APC/Ahnif Encore un autre report

Même si l’intronisation du premier responsable de la commune a été tranchée depuis longtemps, il n’en est pas de même, malheureusement, pour la constitution de l’Assemblée, aussi bien par l’installation des vice-présidents que pour ses différentes commissions, lesquelles butent, à chaque fois, sur des échecs pour absence de consensus entre les élus, issus des différentes formations politiques.

Ainsi lors de la dernière réunion, le maire aurait proposé vice-président un élu de sa formation politique (FFS) pour un équilibre interlocalités, en tablant sur son élu issu de la localité d’Ighrem et un autre, lequel doit être automatiquement issu du chef-lieu de la commune à savoir l’élu de la formation du FLN.

L’autre clan composé de 6 élus (2 élus du FNA, 1 élu RCD, 1 élu RND et un du PT) ne l’entend pas de cette oreille, refusant la proposition et mettant sur la table sa propre suggestion — rejetée par le maire — consistant à proposer les vice-présidences pour l’élu du RCD et celui du PT. L’arrivée à une entente, ne s’est donc pas concrétisée, obligeant le maire à lever la séance. La situation actuelle est illustrée par la cohabitation entre le FFS et le FLN (4 sièges) mais en infériorité numérique par rapport à l’opposition (6 sièges) chose qui augure un blocage : tous les ingrédients se trouvant réunis.

Des contacts seraient en cours  pour trouver une issue à cette contrainte, au moment où les pouvoirs publics annoncent  le délai de rigueur pour  la semaine prochaine, afin de mettre en place les exécutifs de l’ensemble des communes, vivant des cas similaires et Dieu sait qu’elles sont nombreuses : 16 communes sur l’ensemble de la wilaya de Bouira.

Quand le bon sens et la responsabilité l’emporteront-ils sur les petits calculs d’intérêt personnel? Les élus ont une mission envers la population à laquelle ils ont promis  monts et merveilles. Pour le moment, ce n’est pas aussi évident qu’il y paraît.

Messad Kaci

30 décembre, 2007 à 10:02 | Commentaires (3) | Permalien


Zoom électoral sur une localité éprouvée

  • Bouira/Ahnif/ Ighzer Umeziav

Jeudi matin 8h, à Ahnif, commune située 40 kilomètres à l’est du chef-lieu de wilaya, le centre de vote est animé. Beaucoup de curieux dans la cour de l’école primaire, mais également beaucoup de militants.

Ce centre de vote regroupe quatre autres bureaux de vote, dont le plus éloigné est situé à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu communal. Il s’agit de celui d’Ighzer Umeziav, localité tristement célèbre pour les attentats commis dans cette région. Le dernier acte terroriste enregistré remonte au sixième jour du ramadan lorsqu’une bombe de fabrication artisanale a littéralement déchiqueté deux éléments de la Garde communale. C’est justement dans ce bureau de vote d’Ighzer Umeziav que nous décidons d’aller prendre la température électorale. Accompagné de Antar et de Farid, deux jeunes militants du FFS nous commençons la route sous une pluie fine et un brouillard intense. «La route est longue» nous prévient-on d’emblée. Qu’importe ! Le panorama vaut le détour même si la route sinueuse est cahoteuse. Des pins à perte de vue et quelques maisonnettes en toub et en dur parsèment le paysage. Après plus d’une demi-heure de route, nous arrivons à Ighil N’ath Ameur, le temps d’une halte au bureau de vote, nous constatons que malgré la pluie, les militants de partis politiques sont mobilisés.

9h, un vieillard non voyant, accompagné par un proche a tenu à faire le déplacement sous la pluie battante pour accomplir son devoir électoral. Il reste encore 10 kilomètres à parcourir pour arriver à notre destination finale. Sur le trajet nos deux accompagnateurs n’arrêtent pas de discuter et de pronostiquer sur leur parti. Toutefois la conversation est entrecoupée par moments pour nous dire que c’est «à cet endroit précis Untel à été abattu dans un faux barrage, c’est ici qu’Untel à été égorgé par des terroristes, ici qu’une patrouille de militaires est tombé dans une embuscade». Bref, rien de bien réjouissant, même si on nous rassure toutefois  que l’endroit est sécurisé «normalement». Chose que nous avons pu constater, les éléments de la Garde communale patrouillent sur la longueur du chemin, et la pluie ne semble pas les incommoder outre mesure. Ighzer Umeziav se découvre au détour d’un virage, la route est dégradée. Arrivés devant l’école primaire, la pluie n’a pas cessée. Le chef du bureau de vote nous apprend tout de go que 384 citoyens sont inscrits et que les élections se déroulent dans de bonnes conditions. Dans la cour de l’établissement une effervescence électorale assez particulière. D’emblée Said, un parent d’élève nous apostrophe en apprenant que nous sommes journalistes. «Bienvenue dans l’école oubliée de Benbouzid». Pourtant, sur le fronton de l’établissement en question nous avions lu “Sifouane Ali, un chahid de la région”.

Notre interlocuteur en a gros sur le cœur, il nous montre des logements de fonction délabrés, des classes dans un triste état dont une partiellement calcinée. D’ailleurs on devine aisément les traces de fumée noire dissimulées derrière une couche de chaux grasse. Le poêle à mazout vétuste qui chauffait la salle a pris feu lors de l’hiver 2005 – 2006 depuis, cette classe demeure fermée. Un ex-enseignant qui exerçait auparavant dans cette école nous apprend que trois enseignants vacataires et un titulaire font des allers et retours quotidiens en l’absence de logements de fonction pouvant les accueillir, et ce n’est que tout récemment qu’un moyen de transport leur a été octroyé. Parmi les problèmes invoqués pèle-mêle, Said dit que ce n’est que le 15 novembre que les élèves ont pu rejoindre les bancs de leur école et que les enseignants sont obligés de dispenser des cours à deux niveaux différents dans la même salle. Devant notre étonnement, l’e-enseignant révélera que l’école ferme ses portes à 13h et ce jusqu’à aujourd’hui. Chose confirmée par le parent d’élève. L’hadj Mohamed, 80 ans bon pied bon œil se joint à la conversation et nous demande ce que nous pensons de la région. «Ici de 1956 à 1962 c’était une zone interdite, de même durant les années du terrorisme durant lesquelles nous avions fui le village pour y revenir en 2001 avec toutes les garanties pour y vivre dans de bonnes conditions, mais l’APC n’a pas joué son rôle». L’octogénaire nous citera une multitude d’exemples de projets qui n’ont pas vu le jour. «La DSA nous a accordé 50 kilomètres de pistes agricoles pour désenclaver le village, mais entre l’APC d’Ahnif et la DSA de Bouira, 20 kilomètres de pistes se sont évaporées» s’indigne l’Hadj qui continue : «Nous avons une immense superficie d’oliviers plusieurs fois centenaires, mais à défaut de pistes agricoles nous ne pouvons pas faire la cueillette. Comment débarder les olives ? Il existe une mine de sel à ciel ouvert, ce n’est pas pour rien que la région est appelée Tamellaht. Une mine de sel qui peut faire vivre, au bas mot une cinquantaine de famille, sans parler des emplois indirects. Mais là encore aucune piste pour accéder au site.»

Les exemples de mauvaise gestion sont nombreux à être cités. Promesses de 70 hectares de plantations d’arbres fruitiers, de ruches, etc. Là encore, que des promesses selon l’hadj. Nous décidons de l’interroger sur sa présence au bureau de vote, il révèle d’un air malicieux : «Je viens pour voir si les futurs élus daignent nous rendre une ultime visite avant leur installation car je sais qu’après je ne les reverrais plus jamais dans la région jusqu’à la prochaine campagne électorale.» Une sentence qui en dit long sur le désespoir de la population d’Ighzer Umeziav, village distant de 6 kilomètres seulement du chef-lieu communal d’Ahl Leqsar «personne n’amènera de changement et la preuve et là, dit il en désignant un château d’eau, cela fait 14 ans que l’ouvrage a été réalisé mais toujours pas d’eau dans les conduites, pourtant il existe une source pas loin ; Ain El Hourra, qui peut être comparée à l’ainsser averkane de Saharidj, les élus à l’APC nous ont toujours négligés.» Nous repartons vers les autres bureaux de vote de Tixerai, Ighil N’ath Ameur et Ighrem, peu d’affluence, mais nos deux militants du FFS qui nous accompagnes se montrent sereins, les troupes sont mobilisées. Combien de localités identiques à Ighzer Umeziav, Ighzer Umencher existe-t-il en Algérie ? Beaucoup trop car sur le chemin du retour, le taux de participation dans ces villages était inférieur à la température ambiante, et pourtant il faisait très froid. A voir les citoyens munis de pelles et de pioches occupés à déboucher les caniveaux afin que les eaux pluviales ne s’infiltrent pas dans leurs demeures, il faut dire que les préoccupations principales n’étaient pas d’ordre électoral. En début de soirée, le verdict est tombé, la commune d’Ahnif est tombée entre les mains du FNA. Un changement en vue peut-être pour les habitants d’Ighzer Umeziav, mais ces derniers blasés, font plus confiance à la grâce divine.

Hafidh Bessaoudi

1 décembre, 2007 à 10:07 | Commentaires (0) | Permalien


Attaque au RPG à Ahnif

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7 militaires tués et 7 autres blessés dans une embuscade terroriste à Bouira

L’attaque terroriste au lance-roquettes de type RPG7 a fait, dans la nuit de mercredi à jeudi, à Ahnif, dans la daïra de M’chedellah, 7 morts et 7 blessés parmi une patrouille de l’ANP.

La patrouille composée de trois camions quittait cette nuit la caserne installée au lieudit Zantar en direction d’Ahnif. Le groupe de terroristes, du GSPC probablement, embusqué à Mtchitcha, sur la RN5, après la localité de Ahnif, ne devait rien ignorer des habitudes de cette patrouille. Arrivée à 21h30 à hauteur du lieu de l’embuscade, cette dernière a été accueillie par des tirs de roquettes. Le camion du milieu, cible de ces tirs, prit feu avec ce bilan lourd que l’on sait. L’effet de surprise n’ayant duré qu’un court moment, le reste de la patrouille abandonnait les deux autres véhicules pour se mettre à couvert et organiser la riposte. L’accrochage a duré près d’un quart d’heure. Après quoi, redoutant l’arrivée de renforts (la caserne n’est pas loin et le cantonnement de la garde communale n’est qu’à quelques dizaines de mètres du lieu de l’embuscade), le groupe de terroristes s’est replié dans la forêt toute proche. Cet endroit d’où est partie l’attaque est un peu leur fief. Les corps des militaires tués dans cette attaque au RPG7 ont été dirigés vers l’hôpital de Aïn Naâdja, ainsi que les 7 blessés dont un garde communal. C’est pour y être identifiés. Complètement carbonisés, ils étaient méconnaissables. C’est pour la première fois qu’un lance-roquettes de type RPG7 est utilisé dans une attaque dans la wilaya. L’usage d’une arme aussi meurtrière par ce groupe terroriste, dont on estime le nombre à une trentaine d’éléments, renseigne non seulement sur les capacités de nuisance des terroristes, encore en activité, mais bat aussi en brèche l’hypothèse de certains officiels selon laquelle le maquis n’est peuplé que de petits groupes en attente d’un signe fort de la part des autorités pour quitter leurs tanières et rendre les armes.

12 novembre, 2007 à 12:17 | Commentaires (1) | Permalien


Hommage à Salah Saadaoui

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 Adieu et merci 

Auteur, compositeur et interprète, il a aussi fait du théâtre aux côtés du regretté cheikh Nourredine et Kaci Tizi Ouzou.

Sous le haut patronage du Haut-commissariat à l’amazighité (HCA), le centre culturel Matoub Lounes de Raffour, dans la commune de M’chedallah, organise, ce week-end, avec la collaboration d’un collectif d’associations culturelles, deux journées artistiques en hommage à Salah Saadaoui, l’un des pionniers de la chanson algérienne et kabyle de l’émigration.Cet artiste émérite est né en 1936 à Tamelaht, une localité de la commune d’Ahnif, dans la daïra de M’chedallah, à 40 km à l’est de Bouira. Il a vécu son enfance à Alger après le retour de son père de l’exil en France. Il avait intégré à cette époque la chorale de l’association l’Espérance sportive et c’est là qu’il rencontre Missoum, qui avait déjà son propre orchestre. Très jeune, il s’intéressa alors à la musique arabe qu’il entend dans les films égyptiens. Salah Saadaoui fera par la suite partie du groupe la Rose blanche avec des amis pour animer, chaque samedi, des galas dans les cafés maghrébins et des soirées à la Casbah. En 1954, il émigre à Paris pour travailler en usine, mais son destin l’amena à être engagé par Missoum, comme batteur et choriste pour ses petits galas et soirées qu’il animait dans les cafés nord-africains, et, quelque temps après, pour des enregistrements de disques. Salah Saadaoui a aussi composé des chansons pour plusieurs artistes algériens et participé dans des galas aux côtés de plusieurs vedettes de la chanson kabyle comme Akli Yahiaten, Cherif Kheddam, Taleb Rabah… Auteur, compositeur et interprète, il a aussi fait du théâtre aux côtés du regretté cheikh Nourredine et Kaci Tizi Ouzou. Par ailleurs, dans son entourage, on ne cesse de citer Salah S. parmi les premiers membres actifs de l’Académie berbère en 1966. Durant toute sa vie, Salah Saadaoui a célébré l’indépendance du pays comme dans Ïchrak itij, youli wass (le soleil a rayonné et le jour s’est levé) comme il a chanté ses peines ou les joies, les misères et la nostalgie du pays des ancêtres chez les émigrés avec El Menfi, Aami Slimane ou Irouh Nif. Ce nationalisme à fleur de peau n’a cependant pas empêché Saadaoui de rejoindre, de son vivant et malgré lui, Slimane Azem et Farid Ali qui incarnaient l’archétype de l’artiste algérien brimé et écarté par les autorités de son pays. Salah Sadaoui décédera d’ailleurs dans un hôpital parisien, à l’âge de 69 ans, à la suite d’une longue maladie, loin de son pays et des siens parmi la population de la localité Tamalaht. Ces derniers ne l’ont cependant pas oublié. C’est ainsi qu’ils ont décidé de lui rendre un vibrant hommage pour lequel les organisateurs ont mis au point un programme d’activités prévoyant, entre autres, des expositions de photos, œuvres et écrits qui retracent la vie de l’artiste, des tables rondes de témoignages avec des artistes, les amis et les proches de Salah Saadaoui et des activités artistiques qui auront lieu durant toute la journée du jeudi dans l’enceinte du centre culturel. Pour la journée de vendredi, les organisateurs ont prévu un grand gala artistique avec la participation de plusieurs vedettes de la chanson kabyle telles que : Amour Abdenour, Ouazib, et des personnalités de la culture et de la communication ainsi que des jeunes chanteurs de la région. D’autres figures de la culture et de la chanson, à l’image d’Aït Menguellet et Akli Yahiaten, pourraient marquer leur présence, ont indiqué les organisateurs de cette manifestation qui, avec cet hommage, espèrent donner un coup de pouce à l’activité culturelle et artistique dans la région. D’autre part, il est prévu pour la semaine prochaine le dépôt d’une gerbe de fleurs sur la tombe du défunt, avec la participation des parents et proches de l’artiste et des représentants de la société civile.

-La tribune

11 novembre, 2007 à 12:21 | Commentaires (2) | Permalien


Le village a soif

  • Thafouthat/Ahnif

l Implanté aux abords de la RN 05 à cinq kilomètres à la sortie est du chef-lieu de la commune d’Ahnif, le village Thafouthat abrite une population estimée à plus de 800 âmes, qui se donnent tout le mal du monde pour se procurer une goutte d’eau du réseau d’AEP ; le château d’eau réalisé à coups de plusieurs centaines de millions de centimes sur la plus haute colline du village ne sert finalement que de décor d’une gestion anarchique et d’un laisser-aller flagrant. Sinon, comment expliquer le fait que ce réservoir soit réalisé depuis 2004, sans qu’il soit opérationnel ni même suivi d’une canalisation. Les riverains que nous avons rencontrés sur le site, lors de notre passage vers la fin de la semaine dernière, crient à l’injustice et à un laisser-aller des pouvoirs publics. N’est-il pas important pour les responsables locaux, à leur tête M. le chef de la daïra, de se pencher sur ce problème qui n’a que trop duré ?

Omar S.

29 octobre, 2007 à 10:11 | Commentaires (0) | Permalien


Ahnif pendant la guerre 54/62// Vingt septième & dernière partie

Vingt septième & dernière partie 

Fils téléphoniques et eau coupés à nouveau le 3I. Septembre Les libérables sont dirigés sur Alger les 3 et 5 septembre, en vue de leur retour en métropole. La 1ère Compagnie est héliportée au Lac Goulmine le 7, et redescend par Merkalla. Le 8, vers 4 heures du matin, une section de la 2ème Compagnie croise, à la sortie de Bouïra, un convoi de huit camions, (Berliet et Mercèdès), transportant une unité de L’A.L.N., que l’on peut évaluer à deux cent cinquante hommes. Deux voitures légères transportant les officiers les précèdent. Une section de la 1ere Compagnie commence, le 1O, à Tikjda, le stage d’instruction montagne. La liaison est prise avec une compagnie du I5ème B.C.A., en nomadisation jusqu’au I4 dans la région de Tikjda. Un renfort de personnel provenant du 94ème R.I. arrive le I5. Il est réparti le lendemain entre les compagnies. La 3 assure la protection d’une D.Z. au Boussouil, pour la visite de l’Intendant Général, venu d’Alger. 

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8 septembre, 2007 à 15:05 | Commentaires (1) | Permalien


Ahnif pendant la guerre 54/62// Vingt sixième partie

Vingt sixième partie   

Le Commandant Bley dispose de la C.C.A.S., de Partisan 4, de la 4ème Compagnie, de la Compagnie de Marche du Mizer, des I et 2/I9ème R.C.C., du III/2ème RIMa, du G.M.S. 77 et du maghzen de la S.A.S. de Takerboust. Le convoi se dirige vers le Col De Tirourda, par la R.N.I5. Le débarquement s’effectue sur la route au Nord de Takerboust et de Beni Hamdoune. Les unités de bouclage prennent position. À l’Ouest, du Nord au Sud, deux pelotons du I/I9ème R.C.C., la 4ème Compagnie, le Peloton à Cheval du G.M.S.77 et le maghzen de Takerboust. Au Sud et Sud-Est, les éléments du III/2ème RIMa. Au Nord-Est, un peloton du I/I9ème. Deux pelotons blindés du 2/I9ème R.C.C. circulent sur la R.N.I5, entre le carrefour de Cheurfa et le Village De Tixeridene. Les unités de fouille s’alignent au Nord de la zone ainsi délimitée, d’Ouest en Est : la Compagnie de Marche du Mizer, Partisan 4, et la C.C.A.S., entre Takerboust et Beni Hamdoune. Début de ratissage à 8 heures 45. Vers 9 heures 40, deux femmes, qui circulent avec un mulet sur la piste de Beni Hamdoune, abandonnent leur bête, à la vue des militaires, et s’enfuient vers l’Irzer Chakrane La Compagnie de Marche du Mizer relève des traces de pataugas dans le ravin de l’Irzer Chakrane.

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8 septembre, 2007 à 15:00 | Commentaires (0) | Permalien


Ahnif pendant la guerre 54/62//Vingt cinquième partie

Vingt cinquième partie   

Les 1ère et 4ème Compagnies et la C.C.A.S. débarquent à Sélim à 20 heures, traversent l’Oued Tamarir, et escaladent le versant Nord de la dorsale des Azerou, pour arriver vers 22 heures sur leurs positions : - C.C.A.S. à l’Ouest de la cote 630, sur la piste de la Djemaa, - au centre, la 1ère Compagnie, sur la crête 664 – 6I3, - le P.C. et la 4ème Compagnie à l’Est, sur 54I, entre le Chabet Ouisakan et l’oued Barbar. La nuit est chaude, et relativement claire. À 22 heures 30, l’embuscade de la C.C.A.S. établie sur 630, intercepte deux hommes, lourdement chargés, qui remontent de la vallée de l’Oued Ed Douss. Ils jettent leurs charges aux premiers coups de feu, et ripostent de quelques coups de fusil de chasse avant de disparaître dans le Chabet Timergas. Le Commandant Maraval déplace la 1ère Compagnie, qui vient s’établir en barrage entre la cote 536 et le débouché du Chabet Ouisakan. La 4ème Compagnie, de son coté, vient prolonger ce bouclage à l’Ouest, sur la piste de crête d’Iril Traoua. La seconde partie de la nuit est calme. Le 28, à 6 heures 30, la C.C.A.S. ratisse le lieu de l’accrochage de la veille et récupère les ballots de ravitaillement abandonnés par les fuyards : pain, légumes frais, fruits, vivres divers et conserves. Le P.C. fait mouvement vers l’Oued Ed Douss. À 8 heures, l’ordre est transmis aux 1ère et 4ème Compagnies de décrocher et de se diriger vers le Sud de Bou Tiguer, où les véhicules viennent d’arriver.

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8 septembre, 2007 à 14:46 | Commentaires (0) | Permalien


Ahnif pendant la guerre 54/62//Vingt-quatrième partie

Vingt-quatrième partie 

La 1ère Compagnie procède à la remise en état de la ligne téléphonique qui relie Merkalla au poste d’innesmane, tandis que la 3 répare celle d’Aïn Allouane à Tikjda. Une embuscade de trois hommes de la C.C.A.S. est mise en place, le 4 au soir, dans le ravin de l’Oued Tassala, à un kilomètre au Sud de la route d’Irhorat, là où un sentier traverse à gué le lit de l’oued. La nuit est relativement claire. Vers 23 heures, trois ombres apparaissent à une cinquantaine de mètres, venant du Sud, sur le sentier qui longe l’oued. En se déplaçant pour leur faire face, l’un des guetteurs fait rouler une pierre. Fuite éperdue des visiteurs, salué de quelques rafales de P.M.. En vain. On apprendra par la suite qu’il s’agissait de l’insaisissable Demouche et de ses acolytes Ouchene Slimane et Ouchene Saïd. 

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8 septembre, 2007 à 14:43 | Commentaires (0) | Permalien


Ahnif pendant la guerre 54/62//Vingt-troisième partie

Vingt-troisième partie    

Extrait   

Le 8, il piège les pistes de l’Azerou Ourilles, à 8 kilomètres au Sud de la gare de Maillot, à l’Ouest de l’Oued Sidi Aïssa. Il maintient ses embuscades, les 9 et IO, au Sud de l’Azerou Ourilles, à proximité de la Djemaa Sidi Aïssa, et rentre à Dra El Khemis dans la matinée du 11.  Le 9 octobre, le P.C. du 22ème B.C.A., les services du corps et la C.C.A.S., quittent
la Ferme Porcher pour aller chausser les bottes du 50ème R.A. à Maillot. 
 

1961  Bouïra – Maillot – Irhorat – Tikjda Aïn Allouane – Dra El Khemis – Merkalla El Haïzer – Illilten – Tizi N’Kouilal – Toumelitine – El Esnam – Sidi Salah  

L’année I960, commencée par l’Affaire des Barricades, a vu, progressivement, la pensée politique gouvernementale s’infléchir, de l’Algérie Française à une Algérie Algérienne liée à la France. Des mutations et remplacements de responsables civils et militaires ont sanctionné cette orientation nouvelle. Le désarroi et la colère de la population européenne, à l’épiderme si sensible, rejoint la crainte des populations musulmanes demeurées fidèles ou ralliées au cours des dernières années, et le malaise des cadres de l’Armée, qui servent en Algérie depuis plusieurs années – certains en sont à leur deuxième séjour, souvent dans la même unité, au milieu des mêmes populations – et à qui, jusqu’alors, le pouvoir avait confié la mission impérative de maintenir français les trois départements d’Algérie.

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8 septembre, 2007 à 14:39 | Commentaires (0) | Permalien


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