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Ahnif : une jeunesse aux repères perdus…

caricature1.jpgComment voient-ils leur avenir ? 

Représentant un peu plus de 60% de la population globale de la commune, la jeunesse de la commune d’Ahnif, à l’instar des autres localités limitrophes, souffre énormément  sur tous les plans…  N’étant pas pris  en charge sur le plan de l’emploi la majorité de cette tranche juvénile se retrouve dès le début de la journée à prendre place dans un des cafés de la localité, dont le plus fréquenté reste celui situé à l’entrée de la commune, soit en train de siroter un café pour les plus fortunés, soit ils voient le temps passé dans le seul paysage qui leur est présenté (gratuitement cette fois-ci) : la fameuse RN 5 qui traverse et scinde la commune en deux parties distinctes…  

Les seules entreprises présentes au niveau de la localité, qui peuvent leur donner un brin d’espoir de sortir de la torpeur et de l’ennui sont l’entreprise chinoise (chargée de réaliser une tranche de l’autoroute) et une autre algéro-française (production deplâtre médical) mais non sans grandes difficultés et ne peuvent satisfaire toute la demande. Sinon, c’est la grande attente dans l’oisiveté et un chômage perpétuels qui pousse par voie de conséquences à des réflexions souvent non sans grandes répercussions sociales, voire très nuisibles…  Il faut tout simplement regarder la hausse des actes de vol et de banditisme outre le fait de s’adonner à une consommation quasi effarante des différentes drogues par toute une jeunesse sans distinctions d’âge ou de couches sociales. 

 Aux questions.  Comment résoudront-ils ces multiples difficultés auxquelles ils sont affrontés quotidiennement ? Ou comment tout simplement voient-ils leur avenir ? 

Les réponses reçues sont diverses et différentes et des fois complexes à saisir. Les réponses les plus fréquentes sont : “C’est prendre ses affaires et partir sans retour. Les harragas sont un exemple très illistratif de ce malaise. Ce n’est par un hasard si la discussion qui revient à longueur de journée porte sur les procédures de se procurer des visas même au prix fort, et les cas  des personnes ayant réussi restent des rêves continuels… Sinon pour certains “attendre un peu que les choses peut-être changeront”, pour les autres rester sous la coupe des parents en attendant des jours meilleurs” et pas mal de réponses qui nécessitent même une étude sociologique.  Mais une chose est certaine : le pessimisme reste de rigueur et l’optimisme n’est pas pour demain et ne se voit même pas dans les yeux profonds de cette innocente jeunesse qui mérite mieux que d’être défaite pour une longue durée. 

  Messaâd Kaci 

27 janvier, 2008 à 11:21 | Commentaires (0) | Permalien


un élu de l’APC nous écrit

la CW11, un chemin de wilaya qui traverse la commune de ahnif du nord  en sud, est programmée pour cette année 2008 et sera realisée inchallah.
toutefois les engins et camions de l’entreprise chinoise, realisatrice  du trancon de l’autoroute est-ouest, passent par ce chemin de wilaya  et le degraderont rapidement et pour y remedier nous pensons pouvoir les  inviter a utiliser la piste forrestiere de chelala qui mene de la  decharge communale vers tammeziaft

Sahi Lahlou

26 janvier, 2008 à 8:11 | Commentaires (0) | Permalien


L’association des chômeurs se déploie

Des cellules créées, à Ahnif, Saharidj, Chorfa, et Aghbalou 

L’Association nationale pour la défense du droit et la promotion de l’emploi (ANDDPE) dont le bureau local de M’chedallah s’est montré très actif, compte se déployer au niveau des différentes localités relevant de la daïra de M’chedallah.  Ainsi et suite à l’installation récente du tout-nouvel exécutif communal, l’on a appris auprès des responsables de cette association, que des démarches ont été d’ores et déjà entreprises dans le sens de structurer les demandeurs d’emploi au niveau des différentes communes avoisinantes. C’est ainsi que des cellules sont déjà créées dans plusieurs communes, à l’instar de Saharidj, Chorfa, Ahnif et Aghbalou dont l’installation officielle va se faire dans les tous prochains jours, apprend-on.  D’autre part, et pour ce qui est du bureau municipal de M’chedallah, une réunion de coordination est prévue pour la fin de la semaine en cours, et ce en vue de tracer un programme d’action allant dans le sens de mieux suivre et superviser les différentes opérations de recrutement au niveau de la région. Rappelons enfin que cette association a été parmi les premières, aux côtés du comité de daïra des chômeurs, à avoir réagi aux différentes anomalies constatées au niveau de l’opération de recrutement auprès de la société chinoise CITIC-CRCC, chargée de la réalisation du tronçon autoroutier El Adjiba – limite est de Bouira.  Ainsi, et avec la collaboration étroite établie avec les différents services compétents, l’on songe à mettre de l’ordre à ce niveau et par-là éviter des dérapages dont aucun n’a intérêt.

Juba D. 

23 janvier, 2008 à 10:05 | Commentaires (2) | Permalien


Aménagement des pistes

piste.jpg

Urgence de réfection du CW11 

Traversant la commune d’Ahnif du nord au sud sur une trentaine de kilomètres, le CW11 qui prend naissance à partir de la RN 05 pour relier par le versant sud la commune d’Ahl El Ksar, est dans un état de désuétude avancée, nécessitant une prise en charge urgente pour sa réfection et l’avantage du reste du goudronnage, des rigoles, des fossés pour écoulement des eaux et quelques ponts et passages busés aux endroits de traversées des rivières.  La route trop étroite du reste, parsemée de crevasses et avec des voies impraticables sur une bonne partie de l’itinéraire, est actuellement très fréquentée par les usagers, en particulier les camions de gros tonnage de l’entreprise chinoise qui réalise une tranche de l’autoroute du territoire de la commune, d’où une prise en charge même sur le plan de signalisation routière. Ainsi, d’après la population, ce chemin reste assez dangereux au niveau des virages au lieudit Akarrav et ceux d’Ighzer Oumaziav (chemin déblayé parfaitement mais non goudronné) et l’existence d’un pont dans cette localité que traverse une rivière qui ne manque pas de risques, elle aussi, en particulier pendant les périodes de pluies torrentielles. Ce dernier a été réalisé en achèvement naturel du relief accidenté qui se voit submergé par les eaux des différentes crues de la rivière. Il est à noter que ce chemin a déjà bénéficié d’une réfection en matière en 2003, mais selon les citoyens, les travaux ont été médiocrement réalisés, butant actuellement sur le refus en particulier des transporteurs de voyageurs de le fréquenter de façon assidue pénalisant ainsi les populations de ces localités dans leurs déplacements quotidiens.  Absence des infrastructures de bases et des services publics, outre la décennie noire dont avait souffert cette même localité, ont fait que de nombreux citoyens l’ont déserté momentanément pour la regagner par la suite ; mais le minimum vital est exigé pour éviter l’exode massif vécu ces quelques dernières années. 

Messaâd Kaci 

23 janvier, 2008 à 9:52 | Commentaires (2) | Permalien


Distribution des cartes magnétiques

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M’chedallah/Algérie Poste

Les cartes magnétiques promises par Algérie Poste sont enfin arrivées, et ce après une attente qui n’a que trop durée, faut-il le reconnaître.

En effet, les différentes postes de la région s’attellent ces jours-ci à la distribution de ces fameuses cartes. Cependant, le problème n’est pas tout a fait réglé puisque pour les gens instruits on attend seulement la remise des codes secrets nécessaires pour l’utilisation de ces cartes ; par contre pour des gens illettrés (représentant un nombre important des usagers des services postaux) la question se pose tout autrement.

Ces derniers ne savant plus comment se comporter avec ces moyens ultramodernes se disent tout bonnement lésés avec la future abolition du procédé de chèque conventionnel. C’est ainsi que la problématique posée, il y a de cela quelques années, dans les pays développés se pose actuellement dans notre pays où les illettrés représentent un nombre à ne pas sous-estimer. C’est ainsi que pour la plupart de ces gens-là, la mise en circulation de cette carte va ouvrir une grande brèche devant les actes de vol qui se feront au détriment de ces ignorants.

Cela dit, des dispositions de sécurité doivent être prises pour barrer la route aux apprentis escrocs qui y voient une aubaine.

Juba D.

lu à La Dépêche de Kabylie

23 janvier, 2008 à 9:37 | Commentaires (0) | Permalien


Une écolière heurtée par un train décède

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Avant-hier jeudi matin, à sa sortie de l’école primaire du chef-lieu de la commune d’Ahnif, sur son chemin pour rentrer chez elle avec ses camarades de classe, une écolière de 6 ans a été légèrement heurtée par un train de marchandises se dirigeant vers Constantine à la rentrée ouest de la gare des chemins de fer lui provoquant un traumatisme crânien qui ne lui laissa malheureusement aucune chance de survie après son évacuation rapide sur l’hôpital de M’chedallah par la Protection civile. Il faut noter que les travaux de sécurisation de la voie ferrée ont été entamés mais jusqu’au jour d’aujourd’hui aucune passerelle n’est posée pour la traversée de celle- qui du reste très empruntée par les riverains.

La commune est partagée par cette même voie ferrée en deux parties l’existence justement d’une école primaire sur un des côtes de la voie represente un danger permanent pour ces « bambins » en particulier s’ils ne sont pas accompagnés par un adulte !M. K.

 

21 janvier, 2008 à 20:09 | Commentaires (0) | Permalien


Enfin le dégel

Assemblée communale d’Ahnif

Le feuilleton des communes bloquées pour des raisons multiples, qui sévit au sein des nouvelles assemblées issues des dernières élections locales semble être terminé et de là, la crise de gel résolue pour la commune d’Ahnif qui, elle aussi, à l’instar de multiples communes de la wilaya de Bouira.

Ainsi, c’est lors de la troisième réunion qui s’est tenue cette fin de semaine que la décision est prise pour mettre en place les structures de gestion, à savoir le 1er vice-président, reviendrait à l’élu du FLN pendant que le second vice-président irait, par principe d’équilibre de localité, au second élu du FFS. En parallèle, deux délégués communaux seront installés où la localité d’Ighrem aura le sien en la personne du second élu du FLN, en attendant le second, inhérent à celle d’Ighil Nath Ameur, dans les prochains jours.

Il est à noter que cette mise en place des structures a été faite, même si les autres élus ont boycotté, la cérémonie et sur ce vice de forme portant sur leur absence répétée à trois reprises que la décision a été tranchée par l’actuel maire en vertu de l’article 17 du code communal.

Messaâd Kaci

21 janvier, 2008 à 20:06 | Commentaires (2) | Permalien


Oléiculture

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Une ressource majeure à moderniser

La wilaya de Bouira a bénéficié d’un programme de soutien à l’oléiculture dans le cadre du Plan national pour le développement agricole (PNDA), dans la perspective de propulser cette filière. Cet important apport a permis la réalisation de 3 902 ha de nouvelles plantations, 513 542 cuvettes, 70 372 arbres régénérés et 208  971 oléiastres greffés.

Le verger oléicole de la wilaya de Bouira représente 18 835 hectares, une superficie qui couvre tout de même 75% de l’assiette arboricole et 10% par rapport à la Superficie agricole utile (SAU).

Le verger oléicole est évalué à 1 737 930 arbres dont 22% en isolé. D’autre part, la wilaya de Bouira a bénéficié d’un programme de soutien à l’oléiculture dans le cadre du Plan national pour le développement agricole (PNDA), dans la perspective de propulser cette filière.

Cet important apport a permis la réalisation de 3 902 ha de nouvelles plantations,

513 542 cuvettes, 70 372 arbres régénérés et 208  971 oléiastres greffés. Le patrimoine oléicole de la wilaya de Bouira situé en trois (03) zones qui le situé à raison de 67% en région montagneuse, 25% en piémont et 8% en plaine. La concentration de l’olivier est prédominante dans la région ouest de Lakhdaria et celle-ci dispose d’une superficie de 4 458 ha. Dans la région est de la wilaya, il y a les localités d’Ahnif qui occupent 3 707 h et M’chedallah 2 810 ha. Au Nord-Est, c’est la contrée de Haizer qui dispose de 2 180 ha et les terres de Kadiria au Nord-Ouest qui représentent un verger oléicole de 1 991 ha. La plus  grande partie de l’olivier est conduite en extensif, eu égard la topographie de son implantation (67% en zone montagneuse).

Cette situation par conséquent, entrave l’accès aux vergers et l’application des méthodes d’entretien, c’est-à-dire la protection phytosanitaire, les labours… devient contraignante. La production moyenne de l’olive par année, est de l’ordre de 300 000 quintaux pour un rendement en huile qui varie entre 15 et 18 litres au quintal. Sa transformation est assurée par 184 huileries implantées à travers la wilaya de Bouira, parmi lesquelles nous trouvons 96 huileries qui fonctionnent en mode traditionnel, 39 semi-automatiques et 49 autres ultra-modernes.

La qualité de l’huile d’olive de la wilaya de Bouira est de très bonne qualité, particulièrement celle produite dans la région Est qui se particularise par la réduction de son taux d’acidité évalué à 0,1%. Néanmoins, ce taux risque d’augmenter à l’avenir si des moyens de stockage adéquats ne seront pas mis à la disposition des professionnels de l’oléiculture.

De l’avis de ces derniers, le problème cité se pose intensément au niveau des régions oléicoles du pays, entre autres. D’où l’idée qui a germé et qui est celle de s’organiser entre professionnels, afin de créer un groupe d’intérêt commun et coopératif dans le but de défendre leur filière. Cette action vise principalement l’amélioration du conditionnement de l’huile d’olive, de sa commercialisation qui s’adoptera inévitablement aux normes internationales. Pour les oléiculteurs, ce n’est qu’en garantissant ces besoins que la filière oléicole pourra se vanter de rivaliser avec le marché extérieur.

Quant au volet qui  concernant la formation, la vulgarisation et la communication, il a été de même mis en avant par les professionnels du domaine oléicole, compte tenu de son importance, d’autant plus que le pays s’apprête à adhérer à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et les risques encourus de ne pas être performants sont palpables.

Les règles de cette organisation sont sans concession sur le plan certification, concurrence et supériorité des produits du terroir.

Fahem H.

15 janvier, 2008 à 20:15 | Commentaires (2) | Permalien


Commune d’Ahnif dans le noir

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L’éclairage public en manque   

 

A certains endroits de la commune d’Ahnif située à une cinquantaine de kilomètres de l’est de Bouira, l’éclairage n’est pas du tout assuré, en particulier au niveau du carrefour attenant à
la RN 5. Devant ce manque d’éclairage, il n’est point aisé pour les citoyens d’Ahnif et ses localités du rejoindre leurs lieux d’habitations de nuit, sans prendre le risque d’être agressé ou bien fauché par un des véhicules continuellement de passage sur
la RN 5 qui se trouve être à la hauteur du trajet qu’ils doivent parcourir quotidiennement. Selon des citoyens, plusieurs villageois auraient été victimes de l’accident de la route à ce niveau et le manque de l’éclairage public en est l’une des principales causes. Ce pourquoi, la demande d’éclairer ces lieux publics est plus que légitime. 

Fahem H. 

 

15 janvier, 2008 à 11:45 | Commentaires (1) | Permalien


Vie et climat rudes sur la montagne

Village Tikesraï (commune d’Ahnif)

l La géographie du village Tikesraï, le plus éloigné de la commune d’Ahnif est située presque à l’extrémité de la région est de la wilaya de Bouira, est constituée de montagnes et de reliefs accidentés. Dans cet environnement austère et rude, plus de 700 âmes vivent et se démènent comme de beaux diables pour mener une existence convenable. Si la localité jouit d’une amélioration véritable sur le plan sécuritaire à comparer aux années d’enfer où le terrorisme terrifiaient les villageois, ce n’est pas le cas sur le plan du développement. Certainement, quand il est question d’aborder les besoins du village en matière d’éclairage public, de transport, d’eau potable, de couverture médicale, de gaz naturel… Avec tous ces défauts, dans ce cas, nous imaginons ce que provoquera la saison hivernale comme malaise à cause de ses méfaits sur les villageois de Tikesraï, lesquels affronteront le froid glacial. Les uns, pour se réchauffer et entretenir les travaux ménagers ne trouveront que le bois comme combustible ; les autres, trop hardis pour craindre le froid, s’en iront s’approvisionner en gaz butane en parcourant de longues et éreintantes distances. Si le développement dans cette contrée montagneuse ne pointe pas de sitôt, il reste que dans ses environs un gisement de gypse fut découvert, une trouvaille que les villageois de Tikesraï considèrent comme un vrai don du ciel car elle leur permettra de faire travailler au moins une partie des sans-emploi qui ne demandent qu’à être utiles pour que leur vie ait un sens, faute de mieux.

F. H.

2 janvier, 2008 à 11:33 | Commentaires (0) | Permalien


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