» Catégorie : HISTOIRE
la zone d’action du COMMANDO DE CHASSE KIMONO 4
Commentaires » 0L’insigne de cdo-kimono4 qui a opéré dans la région de Tamelaht.
Commentaires » 0Guerre d’Algérie (1954-1962)
Commentaires » 1Iferhounéne : Les Fellaghas, les Harkis et les autres
Par : Abdenour si hadj mohand
Comme je l’avais déjà écrit dans mon ouvrage précèdent intitulé « fils de fellagha », le capitaine Wolf, en nous expulsant de nos maisons du village Iferhounéne, nous avait menacé de nous livrer aux exactions et humiliations de sa soldatesque, dirigée par le sinistre lieutenant Pelardi. Celui-ci ne faisait pas de mystère sur son intention d’exécuter maintenant nos chibanis car les hommes valides de la famille se sont tous rebellés et ont rejoint le djebel. Il jurait à qui voulait l’entendre que nous serions réprimés si nous ne nous résolvions pas à déguerpir de notre village, sans bagages ni ration de survie, dans les minutes qui suivent.
C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés en moins de dix minutes à contrebas du village sur l’adret, à l’extérieur des barbelés qui entouraient le camp et le village, face à l’imposante chaîne du Djurdjura, qui nous donnait l’impression de s’ouvrir à nous pour nous accueillir dans ses multiples grottes.
Du coup je savais que nous devions quitter nos maisons chaudes, qui allaient être rasées, pour nous réfugier dans les autres villages qui se blottissent au flanc même de cette immense chaîne bleue coiffée de sa calotte blanche, en cette saison hivernale. Les villages de Tifilkout de Tizit, Soumer, tirourda, ait adella de Iril El Arbi, de Taourirt ou de Tikilsa seraient peut être bientôt nos refuges si cette population affamée, terrorisée, n’allait pas s’opposer à notre venue, par peur de représailles, pour avoir offert un gîte à une famille de fellaghas.
Ahnif pendant la guerre 54/62// Vingt septième & dernière partie
Commentaires » 1Vingt septième & dernière partie
Fils téléphoniques et eau coupés à nouveau le 3I. Septembre Les libérables sont dirigés sur Alger les 3 et 5 septembre, en vue de leur retour en métropole. La 1ère Compagnie est héliportée au Lac Goulmine le 7, et redescend par Merkalla. Le 8, vers 4 heures du matin, une section de la 2ème Compagnie croise, à la sortie de Bouïra, un convoi de huit camions, (Berliet et Mercèdès), transportant une unité de L’A.L.N., que l’on peut évaluer à deux cent cinquante hommes. Deux voitures légères transportant les officiers les précèdent. Une section de la 1ere Compagnie commence, le 1O, à Tikjda, le stage d’instruction montagne. La liaison est prise avec une compagnie du I5ème B.C.A., en nomadisation jusqu’au I4 dans la région de Tikjda. Un renfort de personnel provenant du 94ème R.I. arrive le I5. Il est réparti le lendemain entre les compagnies. La 3 assure la protection d’une D.Z. au Boussouil, pour la visite de l’Intendant Général, venu d’Alger.
Ahnif pendant la guerre 54/62// Vingt sixième partie
Commentaires » 0Vingt sixième partie
Le Commandant Bley dispose de la C.C.A.S., de Partisan 4, de la 4ème Compagnie, de la Compagnie de Marche du Mizer, des I et 2/I9ème R.C.C., du III/2ème RIMa, du G.M.S. 77 et du maghzen de la S.A.S. de Takerboust. Le convoi se dirige vers le Col De Tirourda, par la R.N.I5. Le débarquement s’effectue sur la route au Nord de Takerboust et de Beni Hamdoune. Les unités de bouclage prennent position. À l’Ouest, du Nord au Sud, deux pelotons du I/I9ème R.C.C., la 4ème Compagnie, le Peloton à Cheval du G.M.S.77 et le maghzen de Takerboust. Au Sud et Sud-Est, les éléments du III/2ème RIMa. Au Nord-Est, un peloton du I/I9ème. Deux pelotons blindés du 2/I9ème R.C.C. circulent sur la R.N.I5, entre le carrefour de Cheurfa et le Village De Tixeridene. Les unités de fouille s’alignent au Nord de la zone ainsi délimitée, d’Ouest en Est : la Compagnie de Marche du Mizer, Partisan 4, et la C.C.A.S., entre Takerboust et Beni Hamdoune. Début de ratissage à 8 heures 45. Vers 9 heures 40, deux femmes, qui circulent avec un mulet sur la piste de Beni Hamdoune, abandonnent leur bête, à la vue des militaires, et s’enfuient vers l’Irzer Chakrane La Compagnie de Marche du Mizer relève des traces de pataugas dans le ravin de l’Irzer Chakrane.
Ahnif pendant la guerre 54/62//Vingt cinquième partie
Commentaires » 0Vingt cinquième partie
Les 1ère et 4ème Compagnies et la C.C.A.S. débarquent à Sélim à 20 heures, traversent l’Oued Tamarir, et escaladent le versant Nord de la dorsale des Azerou, pour arriver vers 22 heures sur leurs positions : - C.C.A.S. à l’Ouest de la cote 630, sur la piste de la Djemaa, - au centre, la 1ère Compagnie, sur la crête 664 – 6I3, - le P.C. et la 4ème Compagnie à l’Est, sur 54I, entre le Chabet Ouisakan et l’oued Barbar. La nuit est chaude, et relativement claire. À 22 heures 30, l’embuscade de la C.C.A.S. établie sur 630, intercepte deux hommes, lourdement chargés, qui remontent de la vallée de l’Oued Ed Douss. Ils jettent leurs charges aux premiers coups de feu, et ripostent de quelques coups de fusil de chasse avant de disparaître dans le Chabet Timergas. Le Commandant Maraval déplace la 1ère Compagnie, qui vient s’établir en barrage entre la cote 536 et le débouché du Chabet Ouisakan. La 4ème Compagnie, de son coté, vient prolonger ce bouclage à l’Ouest, sur la piste de crête d’Iril Traoua. La seconde partie de la nuit est calme. Le 28, à 6 heures 30, la C.C.A.S. ratisse le lieu de l’accrochage de la veille et récupère les ballots de ravitaillement abandonnés par les fuyards : pain, légumes frais, fruits, vivres divers et conserves. Le P.C. fait mouvement vers l’Oued Ed Douss. À 8 heures, l’ordre est transmis aux 1ère et 4ème Compagnies de décrocher et de se diriger vers le Sud de Bou Tiguer, où les véhicules viennent d’arriver.
Ahnif pendant la guerre 54/62//Vingt-quatrième partie
Commentaires » 0Vingt-quatrième partie
La 1ère Compagnie procède à la remise en état de la ligne téléphonique qui relie Merkalla au poste d’innesmane, tandis que la 3 répare celle d’Aïn Allouane à Tikjda. Une embuscade de trois hommes de la C.C.A.S. est mise en place, le 4 au soir, dans le ravin de l’Oued Tassala, à un kilomètre au Sud de la route d’Irhorat, là où un sentier traverse à gué le lit de l’oued. La nuit est relativement claire. Vers 23 heures, trois ombres apparaissent à une cinquantaine de mètres, venant du Sud, sur le sentier qui longe l’oued. En se déplaçant pour leur faire face, l’un des guetteurs fait rouler une pierre. Fuite éperdue des visiteurs, salué de quelques rafales de P.M.. En vain. On apprendra par la suite qu’il s’agissait de l’insaisissable Demouche et de ses acolytes Ouchene Slimane et Ouchene Saïd.
Ahnif pendant la guerre 54/62//Vingt-troisième partie
Commentaires » 0Vingt-troisième partie
Extrait
Le 8, il piège les pistes de l’Azerou Ourilles, à 8 kilomètres au Sud de la gare de Maillot, à l’Ouest de l’Oued Sidi Aïssa. Il maintient ses embuscades, les 9 et IO, au Sud de l’Azerou Ourilles, à proximité de la Djemaa Sidi Aïssa, et rentre à Dra El Khemis dans la matinée du 11. Le 9 octobre, le P.C. du 22ème B.C.A., les services du corps et la C.C.A.S., quittent
la Ferme Porcher pour aller chausser les bottes du 50ème R.A. à Maillot.
1961 Bouïra – Maillot – Irhorat – Tikjda Aïn Allouane – Dra El Khemis – Merkalla El Haïzer – Illilten – Tizi N’Kouilal – Toumelitine – El Esnam – Sidi Salah
L’année I960, commencée par l’Affaire des Barricades, a vu, progressivement, la pensée politique gouvernementale s’infléchir, de l’Algérie Française à une Algérie Algérienne liée à la France. Des mutations et remplacements de responsables civils et militaires ont sanctionné cette orientation nouvelle. Le désarroi et la colère de la population européenne, à l’épiderme si sensible, rejoint la crainte des populations musulmanes demeurées fidèles ou ralliées au cours des dernières années, et le malaise des cadres de l’Armée, qui servent en Algérie depuis plusieurs années – certains en sont à leur deuxième séjour, souvent dans la même unité, au milieu des mêmes populations – et à qui, jusqu’alors, le pouvoir avait confié la mission impérative de maintenir français les trois départements d’Algérie.
Ahnif pendant la guerre 54/62//Vingt-deuxième partie
Commentaires » 1Vingt-deuxième partie
La 3ème Compagnie détache un groupe à Aït Krerouf, en protection d’un bulldozer du génie, tombé en panne. À 22 heures, les guetteurs de la 2ème Section de Partisan 4, en embuscade comme les nuits précédentes au Sud d’Iqueram, ouvrent le feu, sans résultat, sur trois individus qui se dispersent aussitôt. Le I7, la C.C.A.S. et les 1ère, 3ème et 4ème Compagnies, opèrent, sous les ordres du Commandant Lonchampt, au profit du I59ème B.I.A., dans la région d’Halouane. Le convoi quitte Bouïra à 4 heures. Débarquement à Merkalla à 5 heures. L’escalade commence, par la piste Ouest du Teniet Djaboub, 1ère Compagnie en tête, suivie du P.C., de la C.C.A.S., de la 3 et de la 4. À 6 heures 20, la 1ère Compagnie coiffe I308, la C.C.A.S. et le P.C. sont sur I204, ayant à leur gauche la 3ème Compagnie. La 4ème Compagnie se dirige vers I258, où elle s’installe en réserve. La fouille commence à 6 heures 50, en direction du Nord. La 1ère Compagnie ratisse le ravin de l’Acif Halouane.
La C.C.A.S., qui progresse en direction du village, trouve un abri, qu’elle détruit. La 1ère Compagnie récupère un chargeur de Mat 49 à moitié plein, en mauvais état.
Ahnif pendant la guerre 54/62//Vingt et unième partie
Commentaires » 0Vingt et unième partie
Partisan 4 a quitté Dra El Khemis le I9 à I6 heures, pour Tikjda et le Tizi N’kouilal. Mais, cette fois ci, le terrain de chasse n’est plus le versant Sud du Lalla Khedidja, mais la portion de
la R.N. 33 entre le Tizi N’kouilal et le Col De Tirourda, et, plus précisément la crête du Djurjura entre les cotes 1915 et 1951. L’implantation des embuscades et la pose des mines et pièges s’effectue dés la nuit tombée. Vers minuit, une mine explose à proximité de 1916, sans résultat apparent. Embuscades et postes d’observation sont maintenus au cours de la journée du 20 et de la nuit suivante. De nouveau, une mine explose, sans résultat, à proximité de 1916, vers 2 heures du matin, le 2I. De nouveau, embuscades et observation pour vingt-quatre heures. Le 22, à 5 heures, un poste de guet aperçoit deux hommes sur la piste qui franchit la crête entre 1915 et 1916. Puis, un peu plus tard, deux autres rebelles, dont l’un est armé d’un P.M. Mat. L’un et l’autre groupe sont hors de portée des armes de la section. Une mine du réseau de pièges posés autour de 1951 explose vers 8 heures. Une patrouille va reconnaître le lieu de l’explosion. De larges traces de sang balisent la direction de fuite de l’individu qui a actionné le piège. Son corps est retrouvé à plus de huit cents mètre de l’endroit où il a été blessé, en direction de
la Grotte aux Singes.