» Catégorie : HISTOIRE
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Commentaires » 0Boumendjel, Francis et Saad Dahlab, GPRA December 1960
Commentaires » 0un djoundi de l’ALN dans un Maquis en algerie en 1962
Commentaires » 0Les dirigeants du FLN reçu par le roi du Maroc, mars 1962
Commentaires » 1L’armée des frontières, Tunisie 1962
Commentaires » 0Le lion de djurdjura tombé au champ d’honneur
Commentaires » 0chahid le colonel Amirouche chef de la wilaya III
Commentaires » 0Djamila Bouhired pendant son interrogatoire
Commentaires » 0Le commentaire de Si Hadj Mohand Abdenour
Commentaires » 8Le commentaire de Si Hadj Mohand Abdenour Chapitre 9 : Le Capitaine Wolf interroge des enfants de fellaghas.*
Iferhounene (Kabylie) 1960
1959 avec l’opération jumelle, l’année s’achève en emportant avec elle tous nos parents en âge de travailler, Mon frère chérif était déjà mort il y’a une année, en 1958 près du village ait Mahmoud, face exposé à l’imposant chaîne du Djurdjura, comme un témoin éternel, au chevet d’un jeune de 23 ans que l’envahisseur est venu de loin, de très loin, en brigand happer à cette luxuriante nature, cette paradisiaque contrée qui ne connaissait jusque là que la fraternité, la bonté, et les percepts de Dieu tout puissant. Avec la disparition de Si Hadj Mohand Madjid, un autre parent cousin, tué sur le flanc du pic Azro N Thor, la France coloniale, nous annonçait ses intentions criminelles: Priver la Kabylie de ses hommes valides, instruits, constituant la force de ce peuple jaloux de sa liberté, de sa culture, de sa dignité. Il était enseignant de « la Parole de Dieu » selon le Coran sacré. C’est au tour des plus âgés, ceux qui, avaient une famille nombreuse( !). Ensuite viendra le tour des plus jeunes, ceux dont l’âge se situe entre 23 et 14 ans Une véritable mission d’extermination systématique, et il n y a pas meilleure phrase pour décrire cette folie meurtrière de l’occupant que ces vers de Kateb Yacine qui fait parler un stratège militaire de la France coloniale pour expliquer ses desseins haïssables :
Témoignage de Capitaine GASTON Roger
Commentaires » 8Capitaine GASTON Roger :
Je choisis le maquis
GUERRE d’ALGÈRIE Nice – Février 1995
extrait
L’histoire, que les plus humbles comme les plus grands écrivent chaque jour, a besoin du témoignage de tous. C’est le devoir de chacun d’écrire ce qu’il fit, ce qu’il vit au cours de ces années terribles qui arrachèrent à la Patrie l’honneur par lambeaux et son héritage par morceaux. Ainsi moi-même, GASTON Roger, ex-capitaine d’infanterie, né le 27 octobre 1920 à Paris 9e, engagé volontaire en 1938, évadé de guerre, Résistant-maquisard, titulaire de douze titres de guerre, ex-officier de la Légion d’Honneur, en toute objectivité, sans complexe de culpabilité devant mes concitoyens, je rassemble ces quelques feuillets afin qu’ils conservent mon témoignage pour que, demain, sous la pression de milliers d’autres semblables, soit revue et corrigée la relation officielle des événements depuis 1958. J’avoue avoir perdu beaucoup des illusions qui me conduisirent de Norvège à l’Algérie par l’Indochine et d’autres propriétés de Papa. Je crains d’avoir fait une des dernières retraites de l’homme libre. Sans doute, les générations futures, caporalisées, collectivisées, « nationalisées », acquerront une seconde nature qu’elles subiront jusqu’à ce qu’une troisième habitude leur soit à son tour imposée par les circonstances.