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Une association manifeste sa colère
Commentaires » 0L’Association culturelle Tafarkout s’est rapprochée de notre journal par la voix de son président Kaci Bakir pour s’indigner du demi-refus qu’il a essuyé auprès du maire intérimaire, concernant la conditionnalité d’attribution de trois drapeaux (Emblème national) au profit de l’association. Cependant, selon le même interlocuteur, le maire intérimaire a affirmé la disponibilité de l’APC de les mettre à la disposition de l’association moyennant une décharge et leur restitution après usage. Hors, l’association les demande et affiche sa volonté de les verser à son patrimoine propre. C’est ce qui a constitué l’objet de la discorde. Reprenant les reproches à l’encontre des différentes composantes de l’exécutif communal présentes et passées, il a jugé très insuffisant les aides à travers lesquelles la commune manifeste son intérêt au mouvement associatif d’une façon générale. Circonstance illustrative : il remémore les conditions dans lesquelles l’association a rendu hommage à l’interprête de la chanson kabyle en la personne du défunt “ Salah Saâdaoui”, natif de Taksabt, commune de Ahnif ; là la déception était à son comble. C’est ainsi qu’il a souligné ce qui lui parait un contresens, en ne s’expliquant pas la conditionnalité mise en avant tout en la rapportant à la nécessité identifiée de consolider les valeurs de la citoyenneté et la promotion de la culture de l’emblème national. Il rapporte à ce titre, la campagne menée par la Radio algérienne, laquelle a organisé une manifestation médiatique nationale portant sur la dimension de l’attachement à l’emblème national “ Un drapeau dans chaque foyer”. Il conclut que cela devait être systématique que les drapeaux demandés leur soient attribués et déplore que son association n’en soit pas dotée pour son propre patrimoine.
D. Meghras
Ahnif, la RN5 fermée
Commentaires » 0Ahnif, chantier du tronçon autoroutier qui relie El Adjiba à Bordj Bou-Arréridj
Les ouvriers algériens de la Citic-Ctc montent au créneau
Encore une fois, les ouvriers algériens employés par l’entreprise chinoise Citic-Ctc, chargée de la réalisation du tronçon autoroutier El Adjiba-Bordj Bou-Arréridj, sont montés au créneau pour protester contre les conditions de travail dans lesquels ils exercent depuis maintenant plusieurs mois. Hier dans la matinée au alentours de 07h20, une centaine de ces ouvriers, scindés en deux groupes, le premier rassemblé devant la base de vie des Chinois tandis qu’un second s’est positionné au niveau du croisement des routes nationales N° 5 et 15, au lieu-dit Maillot gare.
A une centaine de mètres de la base de vie où se trouvait à l’arrêt des dizaines d’engins appartenant à l’entreprise chinoise, des ouvriers ont brûlé des pneus au milieu de la chaussée perturbant légèrement la circulation automobile sans, pour autant, la bloquer. Parmi les badauds attroupés devant les pneus fumants, un élu de l’APW de Bouira, d’obédience FFS, visiblement décontenancé par la situation et qui ne pouvait que constater la furie des protestataires.
Certains de ces travailleurs qu’on a pu approchés nous expliqueront que’“leur condition de travail est plus que lamentable et n’a pas du tout changé, et ce, malgré les promesses données maintes fois par les patrons chinois.” “ Notre fiche de paie est floue et nous nous savons pas en réalité combien nous touchons comme salaire. Voilà, nous percevons un salaire de 12 000 DA pour les 22 jours que nous travaillons durant chaque mois. Normalement les jeudis et vendredis, jours de week-end sont respectivement payés le double et triple et doivent être comptabilisés comme heures supplémentaires, ce qui n’est pas le cas, en tout cas cela ne se lit pas sur notre bulletin de paie. Idem pour les fêtes nationales qui ne sont pas pris en considération”, expliquera un ouvrier qui brandissait sa fiche de paie. La question du salaire n’est vraisemblablement pas l’unique problème dont souffrent ces travailleurs comme nous ont affirmé les ouvriers rencontrés sur les lieux de la protestation. Selon eux, leurs conditions de travail sur le chantier sont très pénibles et risquées. “Ce sont les premiers ouvriers arrivés sur le chantier qui hériteront du gros du travail quant, aux autres, ils sont automatiquement renvoyés. Cela étant, nous ouvriers algériens ne travaillons pas dans les mêmes conditions que les Chinois. Les puits d’une dizaine de mètres de profondeur dans lesquels nous travaillons sont des pièges humains. On ne nous donne aucune sécurisation pour pénétrer dans ces évents. Impossible d’avoir un cache-oreille, ni masque à oxygène, alors que pour les Chinois ils sont dotés de toutes les protections nécessaires”, a affirmé un jeune qui dit travailler dans des puits de plus de 8 mètres de profondeur. L’intimidation et la provocation font, d’après nos interlocuteurs, partie des pratiques quotidiennes auxquelles ont recours les patrons et parfois même les ouvriers chinois. “Si vous commencez à vous plaindre et à revendiquer vous droits, vous êtes systématiquement virés du travail”, nous a avoués un ouvrier licencié depuis peu car un peu trop revendicatif. Pour certains protestataires, il n’est pas question de retourner travailler avec un tel salaire et dans les mêmes conditions. “Nous exigeons une augmentation des salaires, des primes et une amélioration des conditions de travail”, s’accordent-ils à dire.
A la question de savoir si ces ouvriers avaient fait part de leurs doléances à l’inspection de travail de Bouira, ils nous diront : “ Depuis le début du conflit avec l’entreprise chinoise, il y a de cela près de 8 mois, l’inspecteur du travail s’est déplacé plusieurs fois sur les lieux et s’est même entretenu avec les responsables de l’entreprise chinoise mais, a-t-il apporté des solutions à nos problèmes ?
La réponse est non ! Nos problèmes socioprofessionnels sont d’ailleurs restés les mêmes et ils s’accumulent au fil des mois”. Pour rappel près de 700 ouvriers algériens sont employés par l’entreprise asiatique et il ne se passe pas une semaine sans qu’un conflit n’oppose ces ouvriers, soit à leurs patrons soit aux travailleurs chinois. Conflits qui ne manqueront pas de se répercuter sur les délais de réalisation si aucune solution n’est apportée pour mettre fin à ces animosités. Les protestataires sont unanimes pour déclarer qu’il s’agit là de la dernière grève, car ils ne reprendront pas le travail tant que les ouvriers licenciés ne seront pas réintégrés dans leurs droits. Par ailleurs et malgré nos tentatives d’accéder à l’intérieur de la base, l’agent de sécurité, posté à l’entrée nous en interdira l’accès.
Djamel M
La population de Tiksraï ferme le siège de l’APC
Commentaires » 0Hier matin, peu après l’ouverture des services de la municipalité, un groupe de personnes, tous âges confondus, du village de Tiksrai, a envahi les lieux et ordonné au personnel de l’APC l’évacuation des services . Quelques instants plus tard, tous les services ont été vidés de leurs occupants. S’étant rendu sur les lieux, nous avons appris qu’un groupe de personnes a cadenassé de l’intérieur le portail principal d’accès à l’enceinte de la municipalité. Aussi, a-t-on appris que ce groupe s’est isolé à l’intérieur avec le second adjoint au maire et le secrétaire général de la commune afin de débattre à leur aise (les personnes) du marasme qui pèse sur leur village. Dans le parc attenant à l’enceinte de la municipalité, un regroupement de personnes s’est constitué au fur et à mesure que l’heure avance. C’est ainsi que l’on a su que parmi les motifs mis en avant dans ce qui semble être un bras de fer sournois, quelques interlocuteurs concernés le justifient par l’absence de prise en charge de leurs besoins vitaux, en particulier le manque d’eau. Pour d’autres, il s’agit ni plus ni moins d’un manque d’égard à leur encontre puisque les responsables sont avars de propos, et n’ont pas jugé utile de donner suite aux projets retenus, et non encore mis en chantier. Selon l’impression générale, qui se dégage des différentes animations lors de discussions groupusculaires, il y a tout lieu de craindre que cette nouvelle perturbation s’inscrive dans le temps. Quelques orateurs, ont énuméré un ensemble de projets ayant connu une mauvaise exécution, et d’autres (projets) souffrant d’un manque de suivi adéquat. Le mieux à faire selon eux, serait de fermer le siège de l’APC aussi longtemps que nécessaire afin d’amener le wali à intervenir et dégager une voie de sortie de ce marasme quasi-intégral. Par ailleurs, nous apprenons que le chef de la daïra de M’Chedallah serait en route pour la commune d’Ahnif où il doit rencontrer les citoyens protestataires pour tenter de trouver des solutions aux problèmes posés.
Dj. Meghras
Tameziavt Un nouveau blocage sur l’autoroute
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Deux fois de suite, un groupe de personnes a tenté de bloquer le chantier au niveau de la localité de Tameziavt, située au sud-est de la commune d’Ahnif. Pour la journée du mardi 29 juillet, il a été question d’une perturbation limitée dans le temps, ayant pour vocation d’attirer l’attention des pouvoirs publics et de
la Direction de l’entreprise chinoise chargée des travaux de l’autoroute afin de les amener à engager les discussions nécessaires pour fonder un terrain d’entente. Faute de réponse appropriée, le lendemain le chantier a été littéralement bloqué pendant toute la journée. A l’origine, un antécédent a rendu nécessaire le geste manifesté par les responsables chinois à l’adresse de la localité via l’APC de Ahnif. En effet, pour les besoins de travaux de terrassement l’entreprise chinoise procède à l’extraction de la terre d’un minticule et l’achemine aux divers points d’utilisation en remblais de certaines parties de l’autoroute. Ce faisant, au cours de l’acheminement de cette terre les camions de l’entreprise chinoise “piétinenté” les propriétés privées et les responsables de l’entreprise dite ont procédé à l’extension de la piste agricole de leur propre chef pour améliorer la fluidité du mouvement des camions. Conséquence ; en réaction, les propriétaires concernés se voyaient lésés, et ont manifesté leur colère tout en exigeant d’être rétablis dans leur droit, ce à quoi l’entreprise chinoise a opposé une fin de non recevoir. C’est ainsi que les attitudes des uns et des autres se durcissent et se cristallisent. Ce qui semble être un bras de fer. Se ravisant, les Chinois ont fini par céder en proposant de recruter une dizaine de personnes en contrepartie du préjudice porté aux propriétés privés et en priorité les propriétaires et/ou leurs ayants-droit.
Et cette étape se révèle un choix sélectif à l’emploi selon les protestataires contactés par nos soins. Des pères de famille sans ressources ont été marginalisés et écartés de cette “aubaine”. C’est donc foncièrement la cause déterminante qui motive cette protestation, mettant en cause le comportement des services de l’APC dans cette affaire de “recrutement” et occasionnant un préjudice à l’entreprise chinoise en la privant d’une journée de travail avec toutes les conséquences et charges improductives qui s’y rattachent. Présentement, le sort de ce nouveau nœud n’est pas encore déterminé. Une nouvelle phase latente se structure infailliblement.
DJ. Meghras
Vacances d’été, entre monotonie et routine
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Les vacances et les congés pour la plupart des gens, notamment les écoliers, lycéens, étudiants et autres fonctionnaires sont déjà bien entamées et tirent doucement à leur fin. Comment occupent les jeunes de la localité d’Ahnif leurs journées en cette période de repos qui dure pour certains plus de trois mois ?
Il est sûr qu’ au regard du manque d’infrastructure, de distraction dont pourraient amplement bénéficier ces jeunes (foyers de jeunes, piscine, clubs de rencontre, salles de lecture, maisons de jeunes équipées…) la situation ne semble pas reluisante pour permettre à toute cette tranche de la population de passer des vacances de rêves. Ainsi, chaque matin que Dieu fait, il n’est pas surprenant pour un passant par cette localité de voir des groupes de personnes un peu partout ou sous les troncs des oliviers, se partageant un journal, dans la plupart du temps un « canard » sportif ou « people » que se partagent tous les présents. La rencontre durera toute la matinée jusqu’à la mi-journée et portera sur tous les sujets. Une pause déjeuner les séparera pour se retrouver dans l’après-midi mais c’est la soirée qui semble être la tranche horaire idéale pour les rencontres. La fraîcheur nocturne aidant, ces jeunes se rassemblent au niveau de la petite placette, là où est érigé le symbole de « tamazight » munis de leur lecteur cassettes pour écouter les derniers « tubes » de leurs idoles ou une des chansons « chaabi » de l’incontestable « Matoub ». Les jours et les nuits se ressemblent presque toutes pour cette jeunesse qui ne peut s’offrir des vacances décentes car au point où va l’érosion du pouvoir d’achat et le chômage qui ne cesse d’aller crescendo, une virée d’une journée en bord de mer (dans la plupart des cas ce sont les côtes de la wilaya de Bejaia qui les attirent. Une simple journée coûte au minimum mille dinars pour ces jeunes désœuvrés… mais est-ce qu’une journée suffit à éponger durant la fatigue amassée durant l’année à différents niveaux d’activités ? Sûrement pas. Mais il n’est pas aisé aussi pour les chefs de famille ou les parents d’élèves d’assurer ou d’offrir des vacances à leur progéniture, quand on sait que déjà garantir les dépenses scolaires pour nombre d’entre eux relève du miracle en égard aux dépenses onéreuses qu’occasionnent les rentrées scolaires qui se dessinent déjà devant eux et qu’il faut assurer dignement.
Certains jeunes essayent de pratiquer la pêche, quotidiennement quelques jeunes se font un plaisir de prendre leurs cannes à pêche et se diriger sous le pont de oued Sahel pour se détendre tout en joignant l’utile à l’agréable puisque nombreux sont ceux qui reviennent le soir avec des pièces assez importantes, en particulier lors du lâcher des eaux du barrage de Tilsdit qui charrient avec elles des quantités de poissons au grand bonheur des pêcheurs. S’agissant des virées au niveau des montages à la découverte de sites touristiques et surtout pour la pratique des campings, il apparaît que ce ne sont que vagues souvenirs ou peut-être que l’équation reste beaucoup plus inhérente à la donne financière sans plus. Les choses mueront un jour vers des horizons plus optimistes qu’elles ne le sont actuellement. Concernant les localités lointaines du chef- lieu de la commune à l’image de Sebkha, Ighil Nath Ameur ou autres… les seules distractions existante restent le café et les fêtes de fin de semaines. Toutefois, le rêve de voir un jour une salle de lecture ouvrir ses portes pour les passionnés de livres de littérature taraude toujours l’esprit. Des espaces de rencontre entre les jeunes et les médiathèques sont également les lieux de loisir dont les jeunes aimeraient disposer. Un rêve ! Quant à la gent féminine, c’est un autre niveau de constat qu’il faut relever puisque prises entre les quatre murs il ne restait devant elles que la télévision tout au long de la journée. Apparemment ces jours-ci, il y aurait un feuilleton turc qui accapare toute l’attention de nos femmes et sœurs à leur grand bonheur sur une chaîne étrangère en attendant mieux. Bonnes vacances quand même !
Messaad kaci
Ahnif Campagne de lutte contre la léshmaniose
Commentaires » 0A l’instar de toutes les communes, dès l’avènement de la saison caniculaire, la commune d’Ahnif entreprend une campagne de lutte contre la leshmanoise. Dotée d’un équipement de désinfection, une équipe a été désignée pour cette tâche. Cette campagne de désinfection connaît néanmoins un rythme trop lent dans son intervention. De ce fait, le déplacement de cette équipe à travers le territoire communal risque d’être retardé. La lenteur constatée est due au manque de moyens de transport pour le déplacement de l’équipe de désinfection sur les lieux d’intervention. Simplement, il y a bien de relever qu’au niveau du chef communal, il n’est nullement besoin de mobiliser un moyen de transport, ce qui relève plutôt du manque d’organisation. Le faible taux de couverture de cette opération de désinfection, la lenteur du rythme de déploiement risquent d’allonger cette campagne. Quoiqu’il en soit, cette équipe sera toujours espérée tant que les moustiques et autres insectes n’ont pas abdiqué, et rappelons au passage, qu’une chose nécessaire par nature ou sous le coup des circonstances, ne devrait pas souffrir de son inexécution. Ne dit-on pas qu’il vaut mieux tard que…jamais !
Dj. Merghras
Ahnif…Les espaces communs squattés
Commentaires » 0Quelque habitants du quartier des 50-Logements nous ont saisi pour prendre à témoin l’opinion publique et dénoncer la non intervention des pouvoirs publics face à la dégradation accélérée de l’ambiance et de la convivialité dans de leur quartier résidentiel. Selon nos interlocuteurs, les habitants des rez-de-chaussée des immeubles ont accaparé les terrains attenant à leurs habitations, en les entourant de clôture pour en constituer des chasses gardées. Il va de soi que par l’implantation de cette clôture, ils privent les enfants d’un espace de jeu primordial à leur croissance et leur épanouissement. En outre, les espaces situés entre les pieds des immeubles et les trottoirs sont détournés de leur usage et servent de parc de stationnement de voitures au lieu et place d’espace de jeu pour enfants et de circulation d’une façon générale. Ces temps-ci, l’atmosphère est devenue invivable par suite de la prolifération des moustiques, dont l’agression et les piqûres ne s’arrêtent ni de jour ni de nuit, donnant même dans quelques cas lieu à des consultations médicales pour les victimes. Toutefois, l’un des interlocuteurs semble plus alarmé par l’absence d’une politique de régularisation et de partage de jouissance des espaces communs. Selon ce dernier, cette carence est source de conflit entre voisins partageant le même immeuble. Particulièrement, pour toutes les situations où les habitants des étages du dessus, tentent d’outrepasser les clôtures pour récupérer leurs objets projetés par les vents ou par l’inadvertance des gosses. Ainsi, ces habitants crient leur colère face à ce qu’ils considèrent d’indifférence à leur égard malgré leurs incessantes interpellations de l’executif communal au “ complet” et réitèrent l’interpellation des pouvoirs publics de rétablir l’ordre et la discipline par quelques moyens rendus nécessaires au regard des risques de conflits auxquels sont exposés les habitants du quartier. De même, les habitants entendent faire valoir le droit de leurs enfant des aires de jeu et de toutes les commodités accompagnent les habitations collectives. Pour conclure, ils rejettent le laxisme de l’exécutif communal et leur impuissance, devant la gravité de la situation.
D. Meghras
Bouira : Attaque terroriste déjouée à Ahnif
Commentaires » 0Une attaque terroriste a ciblé, dans la nuit du dimanche à lundi derniers, vers 22h, un détachement de la garde communale du village de Tikesraï, dans la commune d’Ahnif, à l’est de Bouira.
Selon nos sources, les terroristes ont tenté d’investir le détachement en usant, dans un premier temps, de tirs nourris de kalachnikovs suivis de tirs de rockets visiblement d’un RPG7 ou d’un engin de fabrication artisanale, dont l’impact n’av fait aucun dégât, hormis la guérite qui serait endommagée en partie. Grâce à la vigilance des éléments de ce détachement, le groupe terroriste a été repoussé après plusieurs minutes d’échange de tirs. Les éléments de l’ANP postés à quelques centaines de mètres de là sont, juste après avoir entendu les premiers coups de feu, arrivés en renfort sur les lieux et ont déclenché une course-poursuite pour traquer les assaillants. Une opération de ratissage a suivi. Par ailleurs, on apprend que le lendemain même (lundi) un engin explosif dont la nature n’est pas déterminée a explosé au lieudit Taferkout (11,5 km au sud du chef-lieu municipal, du côté d’Ighil n’Ath Amer) au passage d’une équipe des services techniques de l’APC, en mission d’inspection du projet de captage d’une source d’eau à cet endroit. Heureusement, la déflagration n’a causé aucun dégât, apprend-on auprès des présents sur les lieux.
Par L. K.
Afin de sauvegarder la mémoire nationale
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Hommage aux veuves de chahids à Ahnif
Dans une ambiance de communion, dès les premiers pas menant à la salle ayant abrité la cérémonie, les arrivants ont eu droit à une exposition des portraits des martyrs. Une façon générale de les sensibiliser à l’histoire et la révolution. Comme à l’accoutumée, la cérémonie a débuté par l’audition de l’hymne national.
S’inscrivant dans l’impératif de sauvegarde de la mémoire nationale et à l’instar de tous les recours du pays, la commune de Ahnif a marqué cette date du 5 Juillet par l’organisation d’une cérémonie de remise de prix, des attestations d’honneur à l’adresse des veuves de chahids, en guise de reconnaissance au sacrifice suprême des chahids et l’immortelle exemplarité de leur combat.
invitée par l’APC, en collaboration avec l’organisation des moudjahidine de la commune, la localité a vécu des moments émouvants à travers la réalisation d’un riche programme d’animation, au sein de l’enceinte scolaire (CEM) baptisé au nom du chahid : Hocine Messaoud. Dans une ambiance de communion, dès les premièrs pas menant à la salle ayant abrité la cérémonie, les arrivants ont eu droit à une exposition des portraits des martyrs. Une façon générale de les sensibiliser à l’histoire et la révolution Comme à l’accoutumée, la cérémonie a débuté par l’audition de l’hymne national.
Dès l’ouverture, le P/APC prenant la parole, a remercié les présents, et rappelé dans un discours bref la symbolique du 5-Juillet et sa spécificité dans la mémoire des Algériens. Lui succédant, deux représentants des moudjahidine ont pris la parole, et ensuite la parole a été élargie à tout requérant de l’assistance. Dans une charge émotionnelle, un chanteur connu dans la région en l’occurrence “Taâmourt Rachid” a pu capter l’émoi de l’assistance en interprétant deux chansons magistrales à travers lesquelles, il remémore les dures épreuves endurées par les chahids et moudjadine et la justesse de la cause, tout en faisant valoir la nécessité de prolonger le combat dans le présent et le futur pour consolider et bâtir une nation forte et digne des sacrifices ultimes et des lots de souffrances ayant parsemé le chemin de la gloire et de la liberté.
Dj Maghras
Ahnif: Le SG de la wilaya sur le terrain
Commentaires » 0Venue en visite d’inspection, la secrétaire générale de la wilaya de Bouira s’est rendue sur le site de construction d’un CEM à Boulermal, situé à une douzaine de km au sud du chef-lieu de la commune. Cette visite a permis d’évaluer le rythme et le taux d’avancement des travaux de réalisation. Les populations des villages alentour affichent leur satisfaction en apprenant que le CEM au cours de réalisation accueillera leurs enfants dès la prochaine rentrée scolaire. Contactée par nos soins, un responsable de l’APC, nous apprendra que l’entreprise chargée de la réalisation du projet, a été sommée d’achever les travaux dans les délais impartis.
Cette opportunité a été également saisie par les autorités municipales pour inviter la secrétaire générale sur le site des 40 logements, réalisés, achevés et non encore distribués.
A ce propos, les responsables locaux, selon la même source, n’ont pas manqué de relancer les débats relatifs à la crise du logement qui conditionne indubitablement tout effort de développement de la commune. Cette crise a pesé durablement sur les populations asphyxiées dans des réduits d’espaces résidentiels.
On apprend dans le même sillage, qu’un nouveau programme de 50 logements a été inscrit pour résorber les problèmes des quartiers recensés pour le recasement, très sensible sur l’échiquier urbain. Dans le même volet, il a été demandé la révision du PDAU, afin d’intégrer un terrain communal de 1,5 hectare de superficie. Cette procédure permettra à la commune de disposer d’une nouvelle assiette foncière pour recevoir d’autres programmes de logements. De même, il a été révélé qu’une proposition de création de deux nouveaux pôles de centres urbains a été formulée afin d’atténuer l’effet de la crise dans un terme proche, voire même venir à bout de cette dernière, tout en évoquant la localité d’Ighrem, qui n’a bénéficié d’aucun programme à ce jour. Cette visite est la bienvenue, pour redonner un souffle nouveau et une rigueur à l’ensemble des dossiers creux de la commune.
Dj. Meghres