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Ahnif / L’eau potable pour bientôt

eaupotable.jpgLe spectre de la soif dont souffre la commune d’Ahnif, relevant de la daïra de M’chedallah, à l’est de Bouira, ne sera, dans un proche avenir, qu’un mauvais souvenir, soit le temps que prendront les travaux d’alimentation de cette localité en eau potable, à partir du barrage Tlesdit, sis dans la commune de Bechloul. Les études préliminaires de cet important projet, sont dores et déjà ficelées et les travaux du projet seront bientôt lancés, apprend-on auprès des sources locales. Les différents comités de village de cette municipalité, quant à eux, suivent avec beaucoup d’attention l’évolution du dossier. Un autre réseau d’AEP est aussi prévu à partir de ce barrage pour alimenter la commune d’Akbou, relevant de la wilaya de Bejaia. Cette même conduite alimentera les deux communes, M’chedallah et Chorfa, lesquelles souffrent en ce moment d’un manque criard en cette denrée rare.  Signalons par ailleurs que, les trois quarts de la population de la daïra de M’chedallah sont actuellement alimentés en eau potable à partir de la phénoménale source El Ainsar Averkhane, sise dans le village Imezdhourar, dans la commune de Saharidj, dont le débit atteint parfois 47L/S. Dans le même registre, il convient de souligner que le nouveau réservoir, d’une capacité de 500 L3, réalisé il y a de cela plus de 5 mois, sur la colline d’Achaivou, surplombant le grand centre urbain de la commune, n’est toujours pas opérationnel. Le problème de ce retard, selon des élus locaux est le refus catégorique qu’ont affiché les responsables de la subdivision hydraulique de la daïra de M’chedallah quant à l’alimentation de ce château d’eau, à partir du réseau principale d’eau potable aimantant la commune de M’chedallah, comme prévu initialement. D’autres sources bien au fait de ce dossier, nous informent que le directeur de la direction de l’hydraulique de la wilaya, avait été instruit par le wali afin de trouver une solution définitive et urgente à ce problème, une solution qui tarde à venir quand on sait que le réservoir commence d’ores et déjà à se détériorer. C’est à ce demander si une étude ficelée avait été faite au préalable pour ce projet qui a englouti une faramineuse enveloppe dépassant les 700 millions de centimes.

N. H. 

                                                                                  

4 décembre, 2010 à 14:14


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