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Ahnif

L’activité artisanale refait surface                                                                                    Au fil des années, une activité commerciale des plus juteuses s’est développée aux abords de nos routes, notamment sur la RN5 traversant le territoire de la wilaya de Bouira. Une panoplie de produits est proposée tout au long de l’année aux automobilistes de passage. On y trouve pratiquement de tout : des fruits, des légumes mais surtout des produits du terroir kabyle tels que l’huile d’olive, les figues sèches et les cerises. Si ces derniers produits, cultivés essentiellement dans les régions montagneuses sont étalés en plusieurs endroits de la route, il n’en demeure pas moins que d’autres, à l’image des poteries et robes kabyles, sont uniquement et exclusivement exposés au niveau de certaines localités traversées par la RN 5. Et c’est le cas bien évidemment de la localité d’Aomar, célèbre pour ses robes kabyles et ses poteries. En effet, un négoce pas comme les autres, l’artisanat spécialement s’est, en l’espace de quelques années, développé au niveau de cette localité faisant le bonheur des commerçants, artisans et automobilistes de passage. A vrai dire, à Aomar, l’artisanat a toujours constitué une des principales sources de revenus pour la population locale. Mais depuis quelque temps, cette activité a commencé peu à peu à disparaître.                                                                                                                               Déjà, dès l’annonce il y a quelques années, du lancement du mégaprojet autoroutier, la population de la localité, et tout particulièrement les commerçants, avaient exprimé leurs inquiétudes quant à la disparition programmée de leur activité commerciale. Ces inquiétudes et appréhensions se sont transformées, hélas, en un cauchemar. Car, juste après l’ouverture du tronçon autoroutier contournant la localité d’Aomar par le sud, la RN5 traversant la localité est devenue peu à peu moins fréquentée par les automobilistes et les clients de moins en moins nombreux. En fait, Aomar a perdu son rayonnement d’antan. Néanmoins, les commerçants et artisans de la localité n’ont pas autant baissé les bras. La preuve : ils ont délocalisé leurs boutiques et sont allés s’installer aux abords de cette même RN 5 du coté d’Ighram, une localité relevant de la commune d’Ahnif. Ces jours-ci, une dizaine de boutiques spécialisées dans la vente de robes kabyles ont ouvert leurs portes à Ighram. Ils sont de plus en plus nombreux à y venir s’installer.
B. B.

17 février, 2009 à 9:57


Un commentaire pour “Ahnif”


  1. khidirich écrit:

    ahnif c’est tamlaht son avenir

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