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Ahnif pendant la guerre 54/62//Quinzième partie

Quinzième partie 
Août
Le 1er août, à I0 heures, sur mission du colonel commandant l’opération, le Capitaine Bigot désigne
la Première Section pour effectuer une reconnaissance sur l’Azerou N’toh0r.
En arrivant sur cette crête, le chef de section rend compte de la présence de cinq rebelles vers 1711. Le Capitaine Bigot dirige les autres sections de la compagnie. vers le ravin, orienté Est-Ouest, situé au Sud de l’Azerou, pour en effectuer le ratissage. La 1ère section prend position à l’extrémité Est de l’arête sommitale de 1711.
Vers 10 H 45 quelques fellaghas tentent de s’enfuir vers le Nord en franchissant une barre rocheuse sous le sommet. Trois d’entre eux sont abattus. Le mouvement continue.
La première section, qui arrive à l’extrémité Ouest du sommet de 1711, surprend un groupe d’une dizaine de rebelles, qui, par le fond du ravin, se dirigent vers le Nord, et les prend sous son feu.
Il est I2 H 45.
Pour les sections qui fouillent le ravin, la progression se poursuit, difficile, hachée d’accrochages rapides, à bout portant, et de réductions de résistances qui se révèlent soudain entre les rochers et les buissons.


Vers I3 H 30, le Sergent Charles Balhouane est mortellement blessé, en tête de son groupe. En tête du groupe voisin, le Caporal Chef Serge Gillino, tombe à son tour, alors qu’il venait d’abattre un fellagha retranché dans un repli de rocher, et qu’il dirigeait l’attaque de deux autres adversaires. Son adjoint, le Caporal Gérard Biau, s’élance au secours de son chef et copain. En rampant, il réussit à le tirer à l’abri et à récupérer son arme.
Il est blessé à son tour.
Les hommes de son groupe réduisent la résistance à la grenade. Le mouvement continue, tandis que le Caporal Biau, et les corps de Balhouane et Gillino sont, avec d’énormes difficultés, ramenés à un endroit où l’hélicoptère peut venir les chercher pour les transporter à l’hôpital de Tizi Ouzou.
D’autres accrochages se produisent encore, et ponctuent l’avance de la compagnie. Le Chasseur Michel Blondel est blessé par un rebelle, qu’il réussit à abattre.
Le bilan de la journée sera de dix-sept fellaghas abattus, cinq fusils de chasse, un P.A. et une grenade récupérés. Mais la 2ème Compagnie pleure deux de ses meilleurs gradés.
La compagnie passe sous les ordres directs du commandant du 6ème B.C.A., et s’installe en point d’appui pour la nuit. Elle regagnera El Esnam le 8 août, sans avoir été engagée à nouveau.
Au cours de la nuit du 2 au 3 août, une patrouille de la 1ère Compagnie, en embuscade au moulin de Sidi Sala, échange quelques coups de feu avec deux individus armés, l’un d’un fusil de guerre, l’autre d’un fusil de chasse.
Le 22ème B.C.A. repart, le 3 août, à la recherche des auteurs de l’agression contre l’embuscade du P.I.S.T., que des informations localisent vers Saharidj.
Le Chef de Bataillon Giraud emmène avec lui
la C.C.A.S., renforcée de
la Harka d’Irhorat (Lieutenant Sommeron), la 1ère Compagnie, (Lieutenant Manegrier), la 2, (Capitaine Gaston.), et la 3ème Compagnie, (Capitaine Gelfi).
Parti de
la Ferme Porcher à 5 heures, le bataillon, renforcé d’un D.L.O. du 50ème R.A, débarque à Saharidj. Immédiatement, 2ème Compagnie en tête, suivie du P.C. et de
la C.C.A.S., la progression commence, par la ligne de crêtes, et direction de 937. La 1ère Compagnie avance à hauteur de la 2, à l’Est. Un escadron à pied du I9ème R.C.C., à l’Ouest de la 2ème Compagnie, a pour mission de ratisser l’Acif El Bal.
Au cours du mouvement, quatre fellaghas sont aperçus, fuyant vers l’Ouest, à hauteur de la cote 1113. Un peu plus tard, alors que le P.C. a pris position sur 936, trois autres rebelles sont vus, remontant le ravinement en direction de 1113.
Une unité du 1er R.C.P., (sous-groupement Nord) s’installe sur I465. Deux hélicoptères armés « Pirates » prennent les fuyards sous le feu de leurs mitrailleuses, sur les pentes de I829. La 2ème Compagnie, suivie de la 3, continue vers 1112. La 1ère est sur 1016, et avance vers 1165, juste en dessous des positions du 1er R.C.P.. La 3ème Compagnie fouille les mechtas isolées du fond d’oued, en dessous de B0urhab.
Le Capitaine Gaston poursuit son mouvement, en direction de I465, et reçoit mission de reconnaître les ravins des affluents de l’Acif El Bal et le village de Bel Barra.
La batterie-canons du 50ème R.A. ouvre le feu, à I5 h , sur des mouvements suspects, signalés par le piper, au Nord de 1112.
La 3ème Compagnie, toujours en soutien, prend position entre les cotes 734 et 848, pour surveiller les débouchés au Sud de 1016.
Les compagnies reviennent alors vers les véhicules.
Le convoi part pour Bouïra à I9 heures.
La 3ème Compagnie passe la nuit à
la Ferme Cathala, et ne rejoint Aïn Allouane que dans la matinée du 4.
Vingt quatre heures de repos, et la 2ème Compagnie repart, le 6, en fin d’après-midi, pour rejoindre Tikjda, où elle s’enrichit de deux sections du P.I.S.T.. Départ à pied de Tikjda à 20 h 30, et marche plein Sud par la piste qui plonge en direction d’Oubdir.
À trois heures du matin, le Capitaine Gaston met en place ses embuscades autour du noeud de pistes. Le P.I.S.T. prend position à l’Est de la piste, sur un mouvement de terrain qui domine le village de Touerga. À 5 heures, la 2 repart, par la piste, en direction d’Oubdir.
Le P.I.S.T. signale au Capitaine Gaston la présence de trois individus, dont un visiblement armé, qui remontent dans sa direction Mais un groupe ouvre malencontreusement le feu de trop loin, et les met en fuite.
Les coups de feu provoquent également la fuite éperdue d’une vingtaine de fellaghas, qui déboulent vers le Sud-Ouest, et se dispersent en direction de la vallée de l’Oued Barbar.
Le ratissage continue jusqu’au village de Taourirt Tazegouart, après la fouille des fonds d’oueds empruntés par les fuyards.
Retour à la maison cantonnière de Dra El Khemis pour midi.
Patrouilles et embuscades, travaux de postes.
Le 9 août arrive au bataillon le Lieutenant Jean Martin, venant du 42ème R.I.M.
Le 10, l’O.R. escorté par
la Section Intervention de
la C.C.A.S. et
la Harka d’Irhorat effectue un contrôle des populations du Moulin d’Afoud et Moulin de l’Irzer. Un stock important de ravitaillement destiné au F.L.N. est récupéré.
La C.C.A.S. effectue, le 11, l’évacuation sur l’infirmerie du bataillon, d’un villageois malade. Le I4, évacuation sur l’infirmerie du secteur d’un enfant d’El Esnam.
Du 11 au I4, 1a 2ème Compagnie nomadise en forêt des Azerou.
Débarquée, le 11 à 20 heures, au Moulin d’Afoud, elle y implante pour vingt quatre heures un réseau d’embuscades.
Le I2, à I9 heures, départ pour Sélim, où elle arrive à 2I heures. Le scénario se renouvelle, installation d’une série d’embuscades, qui restent en place jusqu’au lendemain soir.
À I9 h 3O, le I3, de nouvelles embuscades sont tendues dans les ruines du village d’Akboub. La 2ème section ouvre le feu, à 22 h 30, sur un petit groupe de fellaghas venant du Sud, qui se dispersent. Les embuscades sont maintenues toute la journée du I4. Le soir, au moment de décrocher pour rejoindre les véhicules à Taourirt, la 2ème section explore la piste par laquelle les rebelles étaient arrivés, et découvre un blessé. Son arme, un P.A., est récupéré.
Le Capitaine Chaquin part, le I5 août, pour le Tala Guilef, à la tête d’une Compagnie de Marche, formée d’éléments des 1ère et 3ème Compagnies.
Dans la soirée, une patrouille de la 4ème Compagnie accroche, près d’Ouled Yahia un petit groupe qui se disperse aux premiers coups de feu.
La 1ère Compagnie entreprend, le I7, 1a construction d’une infirmerie, destinée à l’assistance médicale gratuite des populations de Merkalla, Tassala, Innesmane.
Car la mission que remplit le bataillon n’est pas que militaire. Une grande part de l’activité du bataillon a été, dès le début, orientée vers le contact avec les populations locales. Le dialogue s’est engagé. Un courant de compréhension et de sympathie est passé.
L’organisation des Douars Haïzer et Innesmane en villages d’autodéfenses, la constitution des harkas, ont été de nouveaux pas dans l’unité entre Français de souche européenne et Français de confession musulmane.
De plus en plus, l’effort porte sur l’amélioration des conditions de vie des populations locales. À Irhorat, autour de
la S.A.S. et de l’école, le village de regroupement des habitants de Sélim s’est construit en dur, avec l’électricité et l’eau. Dans tous les postes, les médecins du bataillon reçoivent, de plus en plus nombreux, les malades, aux consultation quotidiennes d’A.M.G..
Les équipes d’assistantes sociales indigènes, A.S.S.R.A, sillonnent chaque jour les pistes du quartier, pour se rendre dans les villages, apprendre aux femmes les rudiments d’hygiène familiale et personnelle, et les soins à donner aux enfants.
Le bataillon avait donné la priorité des travaux aux écoles Chaque village en possède au moins une. Il commence maintenant à bâtir des infirmeries de village.
Malgré les progrès importants de la pacification, il existe toujours quelques rebelles à mettre hors d’état de nuire.
Le jour où commencent les travaux de construction de l’infirmerie de Merkalla, la 2ème Compagnie participe à une opération dans le quartier de Maillot. Débarquée à 7 heures du matin sur
la R.N. 30, à hauteur d’Ansor Leklat, les 1ère et 2ème sections commencent l’escalade du versant Ouest du Lala Khedidja, et atteignent la cote I870.
La 3ème section, qui assurait la sécurité de leur progression, signale, vers 7 h 30, une trentaine de fellaghas qui se dirigent vers le Nord-Est, à proximité de I870. La chasse, alertée, intervient avec un certain retard, et mitraille sur zone.
Après le départ des avions, la 2ème section fouille la région traitée, et abat un rebelle qui y était resté caché.
La 3ème section rejoint, en ratissant la bande de terrain comprise entre la route et la zone mitraillée. Quatre nouveaux rebelles sont débusqués et abattus. Trois d’entre eux peuvent être identifiés : Amarene Messaoud ben Slimane, Amarene Ali ben Saïd, Drizi Mohamed ben Slimane. Tous mousseblines du Douar M’chedallah. Une seule arme est récupérée.
L’après-midi se passe à fouiller le terrain et à y rechercher des caches. Le soir, mise en place d’un réseau d’embuscades pour la nuit
Le 18, la fouille du terrain recommence.
Quelques caches contenant du ravitaillement sont découvertes. L’après-midi, la 2ème Compagnie remonte jusqu’au Tizi N’kouilal, où elle tend ses embuscades de nuit.
Nuit calme. Retour au cantonnement dans la matinée du I9.
La Compagnie de Marche du Capitaine Chaquin, qui opérait dans le Tala Guilef, rentre à Bouïra le 20 août. Au cours des embuscades et ratissages quotidiens, elle a trouvé dans une grotte quatre cadavres déjà anciens et récupéré une carabine Statti en mauvais état.
L’O.R., agissant avec
la Harka d’Irhorat, arrête le nommé Cheboub Abdelkader, au cours d’une patrouille à Tirilt M’tilguit. L’interrogatoire de Cheboub provoque, le lendemain 2I, l’arrestation de Bougrida Ahmed, dit « Amar », habitant lui aussi Tirilt M’tilguit.
Le 22, une embuscade de la 4ème Compagnie, au Koudiat Matmor, intercepte un rebelle, qui s’échappe en abandonnant sur le terrain une grenade MK2.
Le Capitaine Gelpi procède, le dimanche 23, au recensement des habitants de Guendour.
Patrouilles, travaux, escortes et embuscades jusqu’au 27 août. Au cours de la nuit du 26 au 27, les rebelles incendient, à un kilomètre au Nord d’El Esnam, un hangar abritant mille deux cents quintaux de paille et une batteuse.
Une opération inter-secteurs, alignant un sous-groupement d’Akbou, (5ème B.T.), et un sous-groupement de Bouïra, (22ème B.C.A.), est déclenchée dans la région limitrophe des deux secteurs : Beni Hamdoune, M’lel, Takerboust.
La présence sur le terrain de deux sous-groupements permet le nettoyage d’une zone plus large qu’à l’habitude. Les limites en sont, le cours de l’Oued Beni Melikeuche à l’Est, et
la R.N. I5 à l’Ouest. La démarcation entre les deux sous-groupements passe par M’lel et Beni Hamdoune. Le 5ème B.T. opère dans le compartiment Est, le 22ème B.C.A. dans le compartiment Ouest.
Sous les ordres du Commandant Giraud, le bataillon aligne
la C.C.A.S., (Capitaine Gibot), la 1ère Compagnie, (Capitaine Chaquin), la 2, (Capitaine Gaston) la 3ème Compagnie, renforcée de
la Harka d’Irhorat (Lieutenant Sommeron), et la 4ème, commandée par le Lieutenant Favier. Le commando Kimono 4 lui est adjoint.
Le convoi démarre du P.C., le 27 à 4 h 20. Les unités mettent pied à terre, à 6 h 30, sur le route nationale N° I5, au dessus de Takerboust, et prennent leurs positions sur la base de départ, dans l’ordre, de l’Ouest vers l’Est : 1, 4, 3, 2, Kimono 4. Le P.C. et
la C.C.A.S. au centre, sur la piste qui part de Takerboust et suit le ravin de Irzer Chakrane jusqu’à
la R.N. 26.
Le 5ème B.T. est alignée à l’Est, en prolongement de Kimono 4. La progression commence à 7 h 30 La fouille se déroule sans incident jusqu’à I4 heures ; quelques caches sont découvertes, qui contiennent du matériel de couchage et des ustensiles de cuisine. Tout cela est détruit sur place. Les véhicules attendent sur
la R.N. 26.
Retour à Bouïra à I6 heures 30.
À la 4ème Compagnie, où le regroupement des populations isolées des Goumgouma vient d’être réalisé, le médecin-chef du bataillon inaugure les séances d’assistance médicale gratuite. À Merkalla, les murs de l’infirmerie s’élèvent, de même que ceux du C.T.T. à
la C.C.A.S..

Septembre
Les épreuves de l’examen des élèves caporaux se déroulent, le 3 septembre à
la Ferme Porcher.
Sur renseignements, la 2ème Compagnie, renforcée de
la Harka d’Irhorat, de la section Intervention de
la C.C.A.S., de deux sections de la 4 et de l’O.R. et son équipe, effectue un important coup de main, le 4 septembre, au petit jour.
La 3ème Compagnie, discrètement mise en place de nuit, fournit un bouclage, en lisière Ouest de la forêt des Azerou.
Partis à pied à 3 heures du matin, la 2 et ses renforts cernent le ravin dans lequel le groupe rebelle a été repéré la veille au soir, et donne l’assaut au petit jour.
L’accrochage est rapide et brutal, l’ennemi surpris et affolé, riposte au hasard. Lorsque le feu cesse, gisent sur le terrain l’Aspirant « Si Ali » responsable militaire de
la Région 322, Nedjar Slimane, originaire de Guendour, ex adjudant commandant
la Katiba 322, cassé de son grade et muté du secteur 2 au secteur 4, d’où il est originaire.
À coté d’eux : Hamdani Mohamed, Dit « Rougi », responsable du secteur 4 ; Aouane Akli, Chef Nidham de la fraction Ouled Essaït du Douar Haïzer ; B0uadar Mohamed, Moudjahid de la fraction Ouled Chacha du Douar Tighrempt, et un inconnu.
Morts, également, Hamoudi Mahmoud, Caporal à la 2ème section de
la Katiba 322, transféré pour être jugé, et son gardien, Boudraf Ali, de la section 1 de la katiba, originaire du Douar Haïzer, fraction Ouled Abdallah.
L’Adjudant Meziane Moussa, responsable du secteur 1, Est capturé. Un P.M. Beretta, un fusil de guerre, six fusils de chasse et un P.M., sont saisis.
Le lendemain, 5 septembre, l’O.R, revient sur le terrain avec la section d’Intervention, pour une nouvelle fouille des lieux. Quatre individus, dont une femme, s’enfuient à leur approche. Trois sommations et tirs de semonce, ils sont arrêtés. Il s’agit d’Amir Tahar, dit « Hammouche, de Djadi Akli, de Berkat Bouzid, et d’une femme, Boukamoun Madjouba Bent Mohamed, qui a été légèrement blessée au cours de sa fuite.
La fouille du terrain permet de récupérer des documents, qui avaient été dissimules la veille, au début de l’accrochage.
Le Chef de Bataillon Giraud se rend à la maison cantonnière de Dra El Khemis, pour y présider la prise d’armes de transmission du commandement de la 2ème Compagnie, entre le Capitaine Gaston, qui est affecté à l’E.E.P.M. d’Antibes, après quarante huit mois de commandement de la compagnie en A.F.N., et le Capitaine Chaquin.
Le 8 septembre, à Merkalla, le Caporal Harki Gachi Rabah est accidentellement tué par son fils.
La troisième Compagnie découvre et détruit, le 9, une vingtaine d’abris de faibles dimensions, dans les environs de Beni Yagoun.
Le 11, un G.M.C. du 72ème Bataillon du Génie, quitte,la route à proximité de
la Ferme Cathala et se retrouve dans le fossé, provoquant la mort du Sapeur Lafarguettes, et occasionnant des blessures aux Sapeurs Heurtiet et Ouillet, tous trois du 72ème B.G. Également blessé, les Chasseurs Claviet et Triouleyre, de la 1ère Compagnie. Les blessés sont évacués par route sur l’hopital d’Aumale.
Un jeune berger d’El Esnam se présente au P.C. de la 4ème Compagnie. Il vient signaler la présence insolite d’un groupe d’hommes sur la voie ferrée. Une patrouille, envoyée sur les lieux, découvre un obus de 105, muni d’un dispositif de mise à feu pression installé sur la voie, au P.K. I39,7. Il est fait appel aux spécialistes pour la relever et la détruire. Le Commandant Giraud fait remettre au jeune garçon une somme de cinq mille francs.
Le nommé Laïdi Slimane est abattu, le 13, par une patrouille de la 4ème Compagnie sur la rive Sud de l’Oued El Dous. La 3ème Compagnie procède au recensement des habitants de Taougni. 

8 septembre, 2007 à 13:47


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