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Ahnif pendant la guerre 54/62//Douzième partie

Douzième partie 

Le 11, la 3ème Compagnie découvre sur la route de Guendour une mine confectionnée avec un obus de I05.
Le I4, 1a C.C.A.S et les 1ère et 2ème Compagnies, soit I79 chasseurs et I42 harkis, auxquels vient se joindre le 4/7ème Hussards, repartent, sous les ordres du Chef de Bataillon Giraud, pour la région Sud d’
El Adjiba, où se déroule une opération de secteur.
Départ de Bouïra à 2 H 30. Arrivée à 3 h 30 au poste du 4ème escadron à
El Adjiba. Débarquement et départ d’Iril Natraioun.
La 2ème Compagnie, qui marche en tête, ouvre le feu à 7 heures, à proximité de la cote 637, sur un groupe d’une dizaine d’hommes, qui se dispersent et s’enfuient vers 640. La section d’avant-garde récupère un ceinturon et deux grenades abandonnées sur les lieux. Cinq suspects sont arrêtés à faible distance.
La 1ère Compagnie et le P. C. arrivent à 7 h 45 à la maison forestière de
Tixerat. Les gens arrêtés par la 2 sont remis à l’O.R. pour examen de situation. Il s’agit d’habitants du village de Tixerat (tous plus ou moins mousseblines), qui confirment le passage d’une bande armée dans le village au cours de la nuit. Les fellaghas se sont ravitaillé, ont mangé, et sont repartis vers le Sud, peu avant le lever du jour.
La 2ème Compagnie continue vers 824.


À 8 H I5, l’avion d’observation signale la présence d’un groupe rebelle au Sud de ce mouvement de terrain. Alors qu’elle arrive à trois cents mètres du sommet, la section de tête de la 2 est stoppée par un tir de fusil-mitrailleur.
La Compagnie se déploie sous le feu, tandis que l’avion repère d’assez nombreux fuyards, qui se dirigent vers 799. L’artillerie les prend à partie. Le piper règle le tir. Celui-ci termine, une patrouille de T6 prend la relève à la mitrailleuse et aux roquettes.
Le F.M. s’est tû ; la 2ème Compagnie couronne 799 à 10 h 35. La 1ère arrive sur 669, le P. C. du Commandant Giraud sur 824.
Après remise en ordre, toutes les unités reprennent la progression à 11 H 30. Elles relèvent de nombreuses traces de passage tout au long de leur fouille.
Des unités voisines tirent à leur tour sur les fuyards. A 12 h 30, le P.C. opérationnel fait pousser la 1ère Compagnie sur 801. La 2ème Compagnie et le 4ème Escadron de Hussards couronnent la crête de 6I3. La 1ère Compagnie, arrivée à I4 H I0 sur 80I, reçoit l’ordre de gagner le sommet de 96I et de fouiller toutes les ravines qui strient ce mouvement de terrain.
Le piper signale un cadavre sur 845.
L’artillerie effectue un tir de ratissage devant 96I, qui vient d’être occupé par la 1ère Compagnie. À I5 H 40,1e tir est levé, et la compagnie reprend sa fouille.
La 2ème Compagnie détache des patrouilles pour ratisser le terrain autour de ses positions, imitée en cela par le 4/7ème Hussards. La 2 ramasse un suspect au fond d’un petit oued et l’envoie à l’O.R. Le piper signale trois nouveaux cadavres, tués par l’aviation. Les Hussards retrouvent cinq cadavres et en récupèrent les armes.
Le mouvement est repris en direction du village d’Iril N’aït Ameur, où est stationné le convoi.
Retour à Bouïra à I8 H 30.
Du I5 au 20 mars, travaux et patrouilles locales.
Le I8, le poste de Merkalla reçoit la visite des Généraux Massu et Faure.
Une patrouille de la 3ème Compagnie met en fuite, au cours de la nuit du I9, une équipe qui posait des mines sur la piste à l’Ouest de Sélim.
Le 20, la 2ème Compagnie,
la C.C.A.S., une compagnie mixte 1ère/4ème, le 4/7ème Hussards et un D.L.0. du 50ème R.A. repartent vers le Sud de Maillot.
Le convoi, parti de Bouïra à 4 H I5, arrive à
Iril N’aït Ameur à 7 H 30. Débarquement et progression vers les positions de départ. Les Hussards atteignent 730 à 7 h 50, et continuent vers 722. La 2ème Compagnie est sur 766 et 722. À 8 h 50, 1a compagnie mixte 758, 801 et le versant Sud de 801.
La batterie canons du 50ème R.A. procède à la mise en place de ses tirs.
À 9 heures, la compagnie mixte et les hussards commencent le ratissage, et fouillent successivement le Nord de 722, 883, 743, 800 et 810, ainsi que l’Oued
Taferkout.
À partir de I3 heures, le ratissage se poursuit vers le Sud, en direction du bouclage. Le bataillon à pied du 50ème R.A. occupe la ligne de crête du
Zaalellou et le col 801. Au cours de la fouille des pentes du Zaalellou, il débusque deux rebelles qui s’enfuient vers l’oued. La compagnie mixte et la 2ème Compagnie prennent position pour leur couper la route. L’un d’eux est blesse par les artilleurs.
À 16 h I5, les hussards retournent vers 722 par le Dra El Berel, la 2ème Compagnie par 815, la compagnie mixte ferme la marche.
Arrivée à I3 h 10 à
Iril N’aït Ameur, où attendent les véhicules. La 2ème Compagnie s’installe en bivouac dans le village et ne rejoindra sa base que dans la matinée du 2I.
Le P.C. et les autres compagnies regagnent Bouïra
Les jours suivants,
la C.C.A.S. entreprend la construction d’un Centre de Transit et de Tri (C.T.T.), dans 1a cuvette au Nord de
la Ferme Porcher. Ensemble important, composé de plusieurs baraques, d’un poste de garde, et entouré d’un réseau de protection.
Le 25 mars, l’O.R. et son équipe interviennent dans le Douar Ouled Bellil, où un commissaire politique a installé son refuge. L’ouverture de la cache est masquée par une pile de sacs de grains. Au cours de l’opération, le Sergent Harki Terrak Ahmed, interprète de l’O.R., qui s’est penché vers l’orifice, pour inviter les occupants de la cache à se rendre, est blessé d’un coup de revolver.
Une grenade dans le trou règle l’affaire.
Le 27, en présence du chef de Bataillon Giraud, commandant le 22ème Bataillon de Chasseurs Alpins, se déroule sur le terre-plein du poste d’Ain Allouane, la prise d’armes de passation de commandement de la 3ème Compagnie, du Capitaine Chaussier au Capitaine Gelpy, nouvellement promu. Le Capitaine Chaussier est muté au 30ème B.C.P., où il prend les fonctions de commandant en second.
Travaux, embuscades et patrouilles jusqu’à la fin du mois.
La journée du 3I mars est marquée par la mort du Harki Idou Arezki, du village d’Alouane, dans le Douar Innesmane.
Resté seul au village avec les membres de l’autodéfense, alors que les autre harkis avaient rejoint le poste de Merkalla pour leur service quotidien, il voit arriver, venant du sommet de la montagne, un groupe d’hommes armés, qui se dirigent vers le village. Il donne l’alerte à l’autodéfense et, seul, fait face à l’assaillant.
Il est tué dés le début de l’engagement. Mais les hommes du village résistent, et les fellaghas font demi tour, n’ayant réussi à s’emparer que de deux armes, dont celle du mort
La 1ère Compagnie, aussitôt alertée, gagne les crêtes.
La C.C.A.S. patrouille vers Beni Ismaïl, la 2 est mise en état d’alerte. Mais l’adversaire a déjà disparu sur le versant Nord du Djurjura.
Au cours d’une liaison avec le P.C., le Dodge de la 1ère Compagnie déclenche une mine, sur la piste de Merkalla.
Le Chasseur Albert Filippi est blesséAvril

Les obsèques du Harki Arezki sont célébrées à Innesmane le 2 Avril. Le Commandant Giraud a tenu à marquer par sa présence la valeur exemplaire qu’il attache à ce sacrifice.
Les hommes du douar sont rassemblés, regard fixe, visage durci, devant la tombe ouverte. Le vieux père d’Idou, devant tous, s’avance vers le Commandant Giraud, et lui demande « la permission » de remplacer son fils dans les rangs de la harka.
Les 1ère, 3ème et 4ème Compagnies fournissent, le 4 avril, chacune une section pour constituer une Compagnie de Marche, mise à la disposition du secteur de Dra El Mizan, jusqu’au 16 avril, dans le Tala Guilef.
La C.C.A.S. remet en état les lignes téléphoniques, tandis que la 2 escorte et protège les équipes d’entretien de l’E.G.A.
Le P.I.S.T. effectue, le 5, une reconnaissance à skis, dans la zone comprise entre le Tizi Boussouil et l’Azerou Ou Gougni.
Le 6, le Sergent Legouge, de la 4ème Compagnie, qui fait partie de la compagnie de Tala Guilef, se blesse au pied droit au cours d’une chute. Il est évacué par un véhicule d’une unité voisine.
La 2ème Compagnie et le P.I.S.T. participent, les 6, 7, et 8 avril à une opération dans le secteur de Fort National.
Le convoi quitte Bouïra à 0 heure 30.
Débarquement à Takerboust. Puis, à pied, montée jusqu’au Col de Tirourda, guidés par un élément du 50ème R. A.. Arrivée au col, la compagnie emprunte le piste qui suit la ligne de crêtes vers l’Ouest, par I767 et I709.
Au moment où, vers 10 H 30, elle aborde 1951, la troisième section ouvre le feu sur deux isolés qui s’enfuient. L’unité amie, qui opère sur le versant Nord, accroche à son tour, à proximité de
la Grotte aux Singes, une petite bande rebelle qui reflue vers I840.
La compagnie se déploie en bouclage sur la crête, face au Nord. La journée se déroule sans nouvel incident. La nuit, passée sur place, est calme.
Le 7, 1e bouclage se déplace vers l’Est, entre I709 et I650, pour suivre le mouvement des unités de fouille, qui opèrent sur le versant Nord du Djurjura. Une bande d’une quarantaine de fellaghas décroche devant la progression du ratissage, et plonge dans la vallée Nord, en refusant le combat.
En fin de journée, la 2ème Compagnie regagne le Col de Tirourda, où attendent les véhicules. Le convoi se dirige vers la maison cantonnière d’Ain Zebda, où l’on bivouaque auprès d’une batterie du 50ème R.A.
Le 8, fouille du village d’Iril 0u Chekrine, puis bouclage au Sud de Djereah. À 11 heures, bouclage de Beni Hamdoune, que fouillent les artilleurs.
Retour à Dra El Khemis en fin de journée.
Célébration, le 9, de l’Aid Es Seghir dans tous les villages et hameaux du quartier du 22ème B.C.A.
Le Chef de Bataillon Giraud rentre de permission le 11, et reprend le commandement du bataillon. Les honneurs lui sont rendus à son arrivée à
la Ferme Porcher par une section de
la C.C.A.S.
La 2 est déjà repartie, invitée par le 7ème Hussards à une opération dans 1a région de l’Oued
Sebkha.
Les G.M.C. déposent la compagnie au poste d’Ouled Rached, où elle ronge son frein, en réserve d’opération, jusqu’à 10 heures. Elle reçoit alors l’ordre de prendre position à
la Djemaa Salah 0u Saïd, en protection du commando de chasse Kimono 4, qui ratisse la vallée de l’Oued
Sebkha.
Au cours de la progression pour rejoindre cette position, les sections relèvent de nombreuses traces de passage, assez récentes. Installation pour le bivouac de la nuit sur 664-578 et au col, entre 686 et 658.
Les sentinelles des 1ère et 3ème section ouvrent le feu, en cours de nuit, sur des individus qui tentent de forcer le bouclage vers le col.
Le 11 avril, la 2ème Compagnie prend position sur la ligne 468 – 675, tandis que les unités voisines fouillent
l’Acif Oumellil et l’Acif Mounchar, dans lesquels une bande rebelle a été repérée la veille. La compagnie ratisse ensuite la bande de terrain, comprise entre les crêtes qu’elle occupe et l’Acif Oumellil.
R.A.S.
Retour à Dra El Khemis en cours d’après-midi.
Le Commandant Giraud et les commandants de compagnie du 22ème B.C.A. sont invités, le I2, à une grande Diffa et à un méchoui d’honneur, à
la S.A.S. de Bezzit, où le Capitaine Billottet, chef de S.A.S., reçoit le Général Faure, commandant
la Z.E.A. et la 27ème D.I.A.
Pour toutes les compagnies, travaux, embuscades et patrouilles.
La C.C.A.S. poursuit activement la construction de son C.T.T., tandis que la 4ème Compagnie oeuvre à l’installation d’un centre d’instruction F.S.N.A.
Le I5, la 1ère Compagnie, qui nomadise en Innesmane, appréhende deux individus recherchés par la gendarmerie pour coups et blessures.
Le P.I.S.T., qui, depuis plusieurs jours déjà, inspecte les sommets du Djurjura, à la recherche des caches et grottes utilisées par le F.L.N. découvre six cadavres, inhumés depuis plusieurs mois. Une enquête, menée de concert avec la gendarmerie, fait apparaître que la région concernée a servi de siège au tribunal du F.L.N., l’année précédente. À la suite des condamnations, de quarante à cinquante civils, accusés de trahison, collusion avec les forces colonialistes, etc., auraient été exécutés et leurs cadavres dispersés dans la montagne.
Le Caporal Desjardin, de la 4ème Compagnie, stagiaire au P.I.S.T. se fracture le péroné au cours d’une chute dans les rochers et doit être évacué.
Depuis plusieurs semaines, des équipes d’A.S.S.R.A. ont été créées à l’échelon du secteur de Bouïra. Elles visitent les villages, soit accompagnées d’un médecin militaire, soit seules. Elles sont chargées d’apprendre aux femmes musulmanes les rudiments d’hygiène corporelle pour elles et leurs enfants.
Les élections municipales, dont la date approche, mobilisent la population du douar depuis un certain temps déjà. Trois listes sont en présence, qui mènent, chacune de son coté, une campagne électorale dont il faut souligner la dignité, mais aussi la passion. Passion qu’apportent tous les notables à la discussion des affaires publiques et privées, c’est la « Chikaia Politique » dans toute sa splendeur. Fait particulièrement remarquable : la part que les femmes prennent à cette forme d’activité qui les fait sortir du rôle passif où la tradition musulmane les confine.
Les élections doivent avoir lieu le 19.
Dés le I6, les activités d’embuscades et de patrouilles s’intensifient dans tous les sous-quartiers. Une protection toute particulière est donnée, le I6, au convoi de ravitaillement de Tikjda.
Malgré ces préparatifs, le bataillon participe, le I7, à une opération de secteur commandée par le Colonel d’arrouzat.
Le Chef de Bataillon Mairet prend le commandement du sous-groupement N°2, composé d’un P.C. et de sa protection, fournie par
la C.C.A.S. de la 2ème Compagnie du 22, du I/50ème R.A. et de son G.M.S., et du 4/7ème Hussards, soit un total d’environ 350 hommes.
Au cours de la journée du I6, les conditions atmosphériques, qui, depuis plusieurs jours étaient passables, se sont progressivement détériorées. Une très forte pluie tombe sur la région.
Lorsque le convoi se forme, le I7 à 1 h 45, la nuit est encore rendue plus sombre par la pluie, sous un ciel très bas.
Débarquement à Mergueb El Ogab à 2 h I5. Progression à pied par la ligne de crêtes jalonnée par I002, 936, 801, et le Koudiat Dar Matreh. La visibilité est pratiquement nulle. Le terrain est rendu très glissant par la pluie qui ne diminue pas d’intensité.
Le mulet porteur du poste radio C.9 glisse et tombe en contrebas de la piste, fracassant le poste dans sa chute
À 7 h 30, les éléments de tête qui abordent la ligne de crête, se font allumer par le Commando N°I2 du secteur d’Aumale, avec qui ils devaient prendre liaison sur l’Oum El Foul. La méprise est de courte durée. Il n’y a heureusement pas de victimes.
Le jour se lève lentement, dans la grisaille, lorsque le P.C. intercepte un message du commandant de l’opération aux unités du secteur d’Aumale, annonçant la suspension de l’opération pour cause de mauvais temps.
La confirmation en parvient peu après, par l’intermédiaire du 3/I9ème R.C.C.
Retour à Bouïra pour 11 heures, sous la pluie battante.
Les élections se déroulent le I9, pour chacun des sous-quartiers, dans une ambiance de calme et de bonne humeur, malgré le temps toujours maussade. La participation. au vote atteint 85%. La participation féminine est particulièrement élevée. La propagande du F.L.N. s’est révélée une nouvelle fois sans emprise sur les populations des Douars Haïzer et Innesmane.
La section d’escorte de
la C.C.A.S. assure le transport des urnes vers
la S.A.S. d’Irhorat, où à lieu le dépouillement.
Le soir, à 20 heures, l’équipe des transmissions qui travaille à la réparation de la ligne téléphonique à proximité du poste de Guendour, reçoit quelques coups de feu, tirés de très loin par un P.M. et quelques fusils de chasse, sans dégât aucun.
Une patrouille de nuit tendra, sans résultat, une embuscade sur cette piste, tandis que le groupe rebelle s’en va couper la ligne téléphonique de Merkalla.
Au cours de la nuit du 23 au 24 avril, une patrouille de
la Ferme Cathala, commandée par le sergent-major, chef du poste, découvre un individu se dissimulant à proximité des barbelés. Aux sommations qui lui sont faites, il se sauve, enfourche un mulet qui se trouve un peu plus loin, et s’enfuit. Quelques coups de feu sont tirés dans sa direction.
Une heure plus tard,
la Jeep de l’officier S.A.S. d’Irhorat, amène à l’infirmerie du bataillon, le nommé Mezhoud Saïd ben Rabah, d’El Massar, légèrement blessé à la tête, et qui avoue être le fuyard. Il est relâché après interrogatoire par l’O.R.
Dans la nuit du 25 au 26, une explosion est entendue par les sentinelles du poste d’Ain Allouane, paraissant provenir des environs de Sélim. Une patrouille, dépêchée au petit jour, découvre une coupure de route à hauteur du village, puis, sur le tablier du pont de Sélim, une excavation provoquée par l’explosion entendue en cours de la nuit, et des traces de sang sur la chaussée. Une pelle des Ponts et Chaussées est récupérée sur les lieux. La remise en état de la route est effectuée dans la journée.
Les traces relevées conduisent jusqu’à la cote 804. La bande parait forte d’une vingtaine d’individus, dont quelques enfants. Il s’agit vraisemblablement d’un groupe de
la Katiba 322, renforcé des mousseblines de Sélim.
Les renseignements recueillis les jours suivants, et confirmés par des documents récupérés par la suite, permettent d’identifier les victimes de cette explosion prématurée : Si Louis Mohamed ben Amar dit « Si Amar », sergent artificier du secteur 2, originaire de Sélim, tué. Hamdani Mohamed et le Sergent Ouchene Saïd, blessés.
Les travaux, patrouilles, embuscades et escortes, se succèdent quotidiennement.
L’O.R. visite, le 27, 1e chantier de construction du nouveau village de Guendour, dans la cuvette boisée d’oliviers que surplombe le poste. Les travaux se poursuivent activement sous la protection du poste, avec la participation des Harkis de la 3ème Compagnie. 

8 septembre, 2007 à 12:17


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